Valentin Kouassi a finalement été libéré, ce mardi nuit, après son audition lundi. Le président de la JPDCI pourrait cependant être limité dans ses actions militantes.
Valentin Kouassi, sa libération exigée et obtenue
Arrêté après une audition lundi à la brigade de recherches de la gendarmerie, Valentin Kouassi avait été cuisiné pendant plusieurs heures, avant d’être placé en détention au camp de gendarmerie d’Agban pour nécessité d’enquête. Plusieurs voix s’étaient donc élevées au sein de la classe politique ivoirienne, notamment celle de Konaté Navigué (JFPI), Stéphane Kipré (UNG) et bien d’autres leaders d’opinion, pour dénoncer l’arrestation du président de la Jeunesse du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (JPDCI Urbaine).
Finalement le leader de la jeunesse du PDCI-RDA a été libéré ce mardi nuit et est rentré à son domicile aux environs de 19 heures. Et ce, 24 heures après sa garde à vue. Cette libération a toutefois été assortie de certaines conditions. Ainsi que l’indiquent ses proches: « Il a été libéré avec plusieurs restrictions à lui imposées par les autorités. »
Valentin N’Dri Kouassi n’entend pour autant pas laisser en friche le terrain de la mobilisation de ses militants. La réforme de la Commission électorale indépendante (CEI), le redécoupage électoral, la sécurisation du processus électoral constituent à ses yeux autant de questions d’intérêt national pour lesquelles l’on ne saurait transiger. Car cela y va de la crédibilité et de la transparence de l’élection présidentielle de 2020.