Certains médias accusent le président du Tout-Puissant Mazembe Moïse Katumbi d’avoir arrangé le dernier match qualificatif de la RDC face au Zimbabwe à la CAN 2019. Accusations dont se défend l’intéressé qui a saisi la CAF.
Moise Katumbi veut préserver son image et s’en remet à la CAF.
Les Léopards de la RDC se sont qualifiés sur le fil pour les huitièmes de finale de la CAN 2019. Les Congolais ont fini parmi les meilleurs troisièmes de la compétition grâce à leur large victoire contre le Zimbabwe en phase de poules (4-0). Seulement, certains médias accusent le milliardaire congolais Moïse Katumbi d’avoir arrangé la partie.
Des accusations que réfute Moïse Katumbi. Dans un courrier rendu public et adressé à la Confédération africaine de football, son avocat s’offusque des accusations qui pèsent contre lui. Grégory Ernes demande à l’instance faitière du football de faire la lumière sur ces « allégations mensongères ». « Mon client requiert que la CAF confirme publiquement qu’aucune enquête interne n’a été ouverte à l’encontre de Monsieur Katumbi. De plus, Monsieur Katumbi requiert que la CAF agisse promptement afin de sanctionner les affiliés ou autres membres derrière cette diffamation », indique le document.
Peu après le match remporté dimanche par les Léopards, le journal malgache La Gazette de la Grande Île a publié un article indiquant que Moïse Katumbi aurait soudoyé le gardien de but zimbabwéen. Le portier s’est en effet rendu coupable sur trois des quatre buts inscrits par les Congolais. Pour prouver ses dires, le journal affirme que le président du Tout-Puissant Mazembe avait été aperçu non loin de l’hôtel des Zimbabwéens la veille du match. Des mensonges pour l’avocat de l’homme d’affaires. Avec copie du passeport de son client à l’appui, celui-ci avance que Monsieur Katumbi avait déjà quitté l’Egypte au moment des prétendus faits.