L’ex-patron de la galaxie patriotique ivoirienne, Charles Blé Goudé a livré, dimanche 07 juillet 2019 sur les antennes Afrique de TV5 monde, ses impressions concernant le rapprochement constaté entre les deux anciens chefs d’États ivoiriens, Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo.
Les conditions de Blé Goudé pour adhérer à l’alliance Gbagbo-Bédié
L’ex-ministre de la Jeunesse de Laurent Gbagbo se montre très intéressé par le développement de l’actualité sociopolitique ivoirienne. Depuis sa sortie de prison en février dernier, Charles Blé Goudé n’en finit pas de livrer ses impressions sur certains faits marquants de la vie politique ivoirienne.
Le rapprochement constaté entre le président fondateur du Front populaire ivoirien (FPI), Laurent Gbagbo, et Henri Konan Bédié, président du PDCI-RDA, un sujet parmi tant d’autres, ne manque pas d’être abordé par l’ancien secrétaire général de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI).
Sur les antennes Afrique de la chaine de télévision française TV5, Charles Blé Goudé a indiqué ne pas être opposé au rapprochement entre les deux anciens chefs d’États ivoiriens connus pour être diamétralement opposés du point de vue idéologique. Pour lui, cela est possible à la seule condition que ce rapprochement ne soit pas dirigé contre un individu.
« Si l’alliance entre les présidents Gbagbo et Bédié qui connaissent bien la Côte d’Ivoire, peut permettre que le calme revienne en Côte d’Ivoire et que les Ivoiriens se parlent de nouveau, moi je me dis que c’est salutaire et qu’il faut accompagner », a-t-il fait savoir dans l’entretien accordé au confrère français.
Charles Blé Goudé reste convaincu que l’intérêt supérieur de la nation ivoirienne devrait prévaloir sur toute autre considération. C’est pourquoi le président du Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (COJEP), réitérera les conditions de son adhésion à la plateforme de l’opposition ivoirienne, prônée par le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA). « Je ne participerai jamais à une alliance pour combattre un individu, mais pour proposer des idées pour que la société puisse changer », dira-t-il.