La Russie n’a pas été du tout tendre dans un rapport publié sur la Côte d’Ivoire. Pour Moscou, les droits de l’homme sont totalement méconnus sous le régime Ouattara.
Le rapport accablant de la Russie sur Abidjan
La Banque mondiale (BM) publiait le 11 juillet 2019, son rapport intitulé « Au pays du cacao : comment transformer la Côte d’Ivoire ». Dans ce rapport, l’institution de Bretton Woods indiquait que les planteurs de cacao vivaient dans la misère totale alors que la fève brune, fruit de leur labeur, constituait un véritable poids économique. Cette redistribution inéquitable des richesses par les autorités ivoiriennes accroît donc la pauvreté au pays.
Et comme si cela ne suffisait pas, le régime d’Alassane Ouattara vient par ailleurs d’être épinglé dans un nouveau rapport. Cette fois-ci, c’est le ministère des Affaires étrangères de la Russie qui enfonce le clou. À en croire le département de la diplomatie du pays de Vladimir Poutine, « les droits de l’homme sont bafoués. La corruption persiste. La réconciliation n’est pas réglée ».
À ce triste tableau s’ajoutent les tensions politiques liées à l’atmosphère précédant l’élection présidentielle de 2020. La question de la réforme de la CEI, qui divise pouvoir et opposition, achève de convaincre de ce que la Côte d’Ivoire va droit dans le mur si les dispositions nécessaires ne sont pas prises pour trouver un consensus aux questions d’intérêt national.
Voilà donc un autre rapport qui vient tirer sur la sonnette d’alarme quant au risque que court la Côte d’Ivoire. L’ambassade de la Russie en Côte d’Ivoire, faut-il le rappeler, avait invité des acteurs politiques ivoiriens dont Simone Gbagbo lors de la célébration de la fête nationale russe, le 12 juin dernier, au Palm Club Hôtel d’Abidjan.