ONUSIDA a publié mardi un rapport sur l’état de la lutte contre le SIDA dans le monde. Le document révèle que 1,5 million de personnes ont contracté le VIH l’année dernière.
L’Afrique compte toujours le plus grand nombre de personnes souffrant du SIDA.
Mardi, l’agence onusienne dédiée à la lutte contre le SIDA (ONUSIDA) a publié son rapport sur l’évolution de la maladie. D’après le document, 770 000 personnes sont mortes du SIDA l’année dernière à travers le monde. Un chiffre en baisse car en 2017, 800 000 décès étaient dus au VIH. Malgré cette diminution, les décès sont encore importants en Afrique : 310 000 en Afrique du Sud et de l’Est ; 160 000 en Afrique du Centre et de l’Ouest.
Autre point noir de ce rapport, la hausse des nouvelles infections. D’après ONUSIDA, « 1,7 million de personnes sont devenues nouvellement infectées par le VIH » en 2018. En Afrique, plus d’un million de personnes ont attrapé la maladie : 800 000 en Afrique du Sud et de l’Est ; 280 000 en Afrique du Centre et de l’Ouest. Ceci se justifie en partie par la diminution des financements pour combattre la pandémie dans certaines régions.
Les financements pour lutter contre le SIDA ont diminué l’année dernière, passant de 19,9 milliards de dollars (11,6 000 milliards de francs CFA) en 2017 à 19 milliards en 2018 (11,1 000 milliards de francs CFA). Selon les prévisions, il manque 7 milliards de dollars pour atteindre les 26 milliards nécessaires pour l’année 2020.
Malgré ce tableau noir, ONUSIDA indique dans son rapport des progrès majeurs ont été enregistrés en Afrique. Notamment au niveau des traitements où plus de personnes y ont accès. Certains d’entre eux permettent même de ne plus transmettre le virus du SIDA s’ils sont suivis correctement. Des pays comme l’Afrique du Sud ont par exemple diminué de plus de 40% le nombre de nouvelles infections ces neuf dernières années.