Boris Johnson vient de succéder à Theresa May en tant que premier ministre de Grande-Bretagne. Il devra conduire le Royaume vers la sortie de l’Union européenne.
Boris Johnson prend officiellement ses nouvelles fonctions.
Mercredi, Boris Johnson a officiellement été investi premier ministre du Royaume-Uni. La veille, il a été élu chef du Parti conservateur du Royaume-Uni. Il succède à Theresa May, démissionnaire.
Lors de son intronisation, Boris Johnson a ruminé sa marotte. Présenté comme l’un des défenseurs les plus farouches du Brexit, le nouveau premier ministre enfile aisément ce costume et a réitéré son objectif de faire sortir le Royaume-Uni de l’Union européenne. A peine investi, le chef de file des Conservateurs a indiqué qu’il souhaite y parvenir dans trois mois, précisément le 31 octobre prochain. Il a également annoncé qu’il ne va pas régler la facture du Brexit, comprise entre 40 et 45 milliards d’euros, si l’Union européenne n’accorde pas de meilleures conditions de sortie au Royaume-Uni.
Lors du scrutin crucial de 2016, l’ancien maire de Londres s’est illustré avec la campagne « Vote to leave ». Après cette campagne victorieuse, ce journaliste de profession fait son entrée dans le gouvernement de Theresa May en tant que secrétaire d’Etat des Affaires étrangères et du Commonwealth. Son passage en tant que chef de la diplomatie britannique a permis à Boris Johnson de réaffirmer ses positions sur une sortie « dure » de l’Union européenne.
Avec la démission de Theresa May en juin, le boulevard pour prendre la direction du Parti conservateur lui est ouvert. Maintenant à la tête de cette formation politique et du gouvernement, Boris Johnson entend sortir les Britanniques de l’UE, quitte à ne pas négocier avec les vingt-sept.