À moins de deux ans de la présidentielle 2020, Hamed Bakayoko ne veut laisser aucune chance à des mains tapies dans l’ombre susceptibles de déstabiliser la Côte d’Ivoire en manipulant l’armée ivoirienne. Le ministre d’Etat, ministre de la Défense, les a mis en garde contre toute tentative.
Hamed Bakayoko met en garde contre toute déstabilisation
Le ministre d’ État, ministre de la Défense a pris part à une cérémonie de prise d’armes le jeudi 1er août 2019, en présence du Premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly. À cette occasion, l’ex-ministre de l’ Intérieur n’a pas eu la langue de bois contre les éventuels déstabilisateurs de la Côte d’Ivoire.
« C’est fini la Côte d’Ivoire de la déstabilisation par la manipulation des forces armées (…) Que ceux qui veulent faire la politique fassent la politique sans chercher à faire interférer l’armée qui a vocation de protéger le citoyen et le territoire. Nous travaillerons nuits et jours pour que le pays soit en paix », a prévenu Hamed Bakayoko.
Face à la menace terroriste dans la sous-région, le maire d’ Abobo a laissé entendre que son ministère a « un projet de drones pour mieux surveiller notre territoire ». « Nous donnerons le meilleur de nous-mêmes. Nous ferons ce que nous avons à faire pour la stabilité de notre pays. Nous donnerons le maximum », a ajouté Hamed Bakayoko.
La sortie du ministre de la Défense à moins de deux ans de la présidentielle 2020 fait naitre quelques interrogations. Des menaces planeraient-elles sur la Côte d’Ivoire à l’approche de ces jouxtes électorales qui cristallisent tant d’attention ?
Déjà, le vendredi 5 juillet 2019, au cours d’une cérémonie de remise de véhicules à l’armée qui s’est tenue à la caserne des sapeurs-pompiers militaires, Hamed Bakayoko avait sorti les griffes contre toutes menaces terroristes contre la Côte d’Ivoire.
« Nous avons le devoir de défendre chaque mètre carré du territoire ivoirien eu égard au fait que toute notre sous-région se trouve menacée. Il faut donc renforcer les capacités de nos hommes pour leur permettre de quadriller tout le territoire ivoirien », s’est-il exprimé.