Le ministre ivoirien de la Défense, a réagi au meurtre du MDL Tiékou Koua Anderson, gendarme en service à Abengourou, poignardé puis abattu avec son arme de dotation, dimanche 25 août 2019 à Yopougon, par des « gnambros », des jeunes désœuvrés à la solde des syndicalistes du secteur des transports.
Le ministère de la Défense sort ses griffes après le meurtre d’un gendarme
Dans un communiqué signé de M. Jean-Paul Malan, directeur de cabinet du ministre Hamed Bakayoko, le ministère ivoirien de la Défense a fermement condamné l’assassinat du Maréchal des logis Tiékou Koua Anderson, poignardé puis abattu avec son arme de dotation dimanche 25 août 20019 par des « gnambros » à Yopougon.
Des explications données par le ministère, il en ressort que le dimanche 25 août 2019, aux environs de 17 h à Yopougon lavage, l’infortuné en service à l’état-major de la compagnie d’Abengourou, qui tentait d’intervenir en vue de mettre fin à une bagarre entre deux groupes de syndicats de transporteurs, a été poignardé et ensuite abattu à l’aide d’une arme à feu.
Le ministre informe que des recherches sont en cours afin d’interpeller les auteurs de ce crime odieux. «Des recherches sont en cours afin d’appréhender les auteurs et les conduire devant les juridictions compétentes », assure le Directeur de Cabinet. C’est le lieu de rappeler que la violence est monnaie courante dans le secteur des transports en Côte d’Ivoire. Des affrontements entre bandes rivales pour le contrôle de certaines gares anarchiques gangrènent ce secteur pourtant prometteur pour l’économie nationale.
« Vous l’avez tous appris, les bagarres entre présumés syndicats de transporteurs ont (encore) fait un mort, un agent des forces de sécurité. La violence dans le secteur du transport tue la vitalité et le dynamisme d’une partie de l’économie nationale avec des conséquences sociales », avait dénoncé Vincent Toh Bi Irié, préfet d’Abidjan un peu plus tôt dans la matinée, sur sa page Facebook.
En juin dernier, faut-il le rappeler, des clans rivaux s’étaient mortellement affrontés dans la commune de Koumassi, poussant le maire de la commune Cissé Ibrahim Bacongo à interdire toute activité syndicale dans le secteur jusqu’à nouvel ordre.