Raccompagné devant ses parents après sept années passées en exil, le 26 août dernier, Youssouf Fofana, secrétaire national du Front populaire ivoirien n’a pas tari d’éloge à l’endroit de Simone Gbagbo, ex-première dame ivoirienne, dont-il estime être, avec son époux Laurent Gbagbo, de grands combattants pour la liberté et la démocratie.
L’intégralité du discours du SN FOFANA YOUSSOUF qui blanchit Simone et Laurent Gbagbo
Mes premiers mots c’est de vous remercier du fond du cœur car ce n’était pas évident au départ mais nous y sommes. Oui nous y sommes et nous sommes chez nous à Seguela.
Ici, comme partout en côte d’Ivoire quand l’on reçoit un étranger, l’hospitalité qui caractérise l’ivoirien veuille qu’on l’honore conformément à notre tradition.
Mesdames et Messieurs, Chers parents avant de revenir à vous, permettez-moi qu’ensemble nous puissions dire bonne arrivée à toutes les Hautes personnalités du FPI qui nous font l’honneur de nous rendre visite ce jour.
Au nombre de ces personnalités, je voudrais dire d’abord Merci à Madame La première Dame, Maman Simone Ehivet Gbagbo, Lui dire merci c’est le minimum que l’on puisse faire, Car Maman Simone Gbagbo et son prestigieux époux, Le Président Laurent Gbagbo sont les deux grands et dignes combattants pour la liberté et la démocratie.
Et pour avoir dit non à l’arbitraire et à l’impérialisme ; Ayant refusé la soumission et l’Esclavage moderne, les forces du mal ont ouvert les portes des prisons pour les embastiller injustement.
Mais nous devions tous comprendre que la justice de Dieu rétablit toujours la vérité et expose le visage hideux du mensonge. Oui, Maman Simone Gbagbo est lavée de toute souillure, du mensonge et son époux le président Laurent Gbagbo a vaincu le brigandage dominant de ce monde.
Enfermés par le mensonge, la lumière de la justice divine, que dis-je, la lumière de la vérité leur a ouvert les portes des prisons et ils sont sortis avec les bouquets de la victoire finale en Main.
Mesdames et Messieurs, Chers parents, c’est cette guerrière aux idées pointues pour le bonheur de l’homme ivoirien qui depuis le début de l’année nous (anciens réfugiés de Ghana) accompagne dans nos régions respectives pour nous présenter à nos parents que vous êtes afin de vous dire que le FPI a été, est, et sera toujours à nos cotés.
En toute humilité, je voudrais que nous disions Merci à Madame la Première Dame.
Mesdames et Messieurs, Chers parents, l’exil est difficile et reste une autre forme de prisons. Même s’il vous évite d’être entre quatre murs. En exil, vous êtes limités et tout est limité à votre niveau. Mais c’est en exil aussi que l’on apprend à connaitre mieux les autres ; qui est pour vous et qui ne l’est pas. Oui au Ghana, j’étais avec des frères et des sœurs ivoiriens.
Les hommes politiques connus et les simples militants restant dans l’anonymat, ceux qui étaient au service des autres et ceux qui se cachaient des autres.
Chers parents, Madame la première Dame est accompagnée par de Hautes personnalités dont j’ai connu l’humanisme grâce à l’exil. Ces personnalités que je vais vous présenter se sont transformées en travailleur social pour soulager les plus démunis. Je suis tenté de dire, chers collègues exilés ; Non ! Formule mal choisie :
Mesdames et Messieurs les ministres, ici devant mes parents, je voudrais vous remercier pour tout ce que vous avez fait pour moi lors de notre séjour d’exilé au Ghana.
Chers parents et population de Seguela, l’exil m’a permis de comprendre davantage et vivre en direct que les Ivoiriens dans leurs grandes majorités sont animés par un amour sincère les uns pour les autres. Or, vous conviendrez avec moi que partout où il y a l’amour, les murs de la haine, de la méchanceté, et du doute tombent au profit de celui de la tolérance, de la compréhension, de la joie, en un mot au profit de celui du bien-être.
Chers parents, Mesdames et Messieurs, aujourd’hui nous sommes revenus au milieu de vous avec un cœur chargé d’amour plus qu’à l’accoutumée. Oui, notre cœur est surchargé d’amour pour que prennent fin maintenant les effets de cette longue crise que notre pays traverse.
Chers parents et chers frères d’ici et d’ailleurs, créons les conditions de la confiance. Certains de nos frères, militaires et civils sont encore en prisons. Il est plus que temps qu’ils sortent de là. À l’unisson, allons ensemble chercher le président Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé, innocentés mais gardés encore injustement en résidence surveillée très loin de nous.
Chers parents, population de Côte d’Ivoire, chacun de nous doit donner sa part d’amour pour donner à notre pays la chance de vivre durablement dans une harmonie retrouvée ; car l’Homme passe mais le pays reste. Donnons la chance à ce pays de redevenir rayonnant.
Je vous remercie