Le bel hommage rendu par la nation ivoirienne à Arafat DJ s’est terminé dans un grabuge le samedi 31 août 2019. La dépouille de l’ex-star du couper décaler a été exhumée par des individus dont l’objectif était de vérifier que Houon Ange Didier se trouvait effectivement dans le cercueil. Une situation qui a fait réagir la classe politique ivoirienne.
La tombe d’ Arafat profanée, LIDER accuse
Le spectacle était désolant. La dépouille d’ Arafat déshonorée par une foule en colère. Ces « Chinois », fans de l’artiste aux multiples surnoms, dénonçaient leur exclusion lors de l’inhumation de leur idole. Et pourtant, les autorités ivoiriennes avaient rassuré la communauté nationale et internationale quant à la sécurité pendant les obsèques d’ Arafat.
Suite à la profanation de la tombe du fils de Tina Glamour, LIDER a pointé un doigt accusateur sur le gouvernement ivoirien, surtout avec à la sortie d’Adama Bictogo. En effet, l’ancien ministre de l’Intégration déclarait avant l’hommage à Arafat : « Avec 100 000 personnes attendues, nous parviendrons à démontrer au monde entier que la sécurité règne en Côte d’Ivoire, en organisant dans la sérénité, les obsèques de Dj Arafat, sans la moindre violence et incident. Ce sera la preuve que le président Ouattara gouverne bien ce pays. »
Les choses ne se sont pas déroulées comme Adama Bictogo l’avait souhaité. Arafat a été « assassiné » une seconde fois, son corps a été déshonoré. Mamadou Koulibaly et son parti politique n’ont pas tardé à narguer le pouvoir d’ Alassane Ouattara.
« Preuve a en effet été donnée au monde entier sur la façon dont M. Ouattara gouverne ce pays, M. Bictogo. Félicitations ! », peut-on lire sur le compte Twitter de Liberté et démocratie pour la République.
Puis Mamadou Koulibaly de s’interroger : « Que fait-on maintenant ? Qui est responsable du bilan ? De l’actif et du passif ? Où sont passés tous ces ministres qui se pressaient devant les caméras ? »