Henri Konan Bédié ne démord toujours pas à propos de l’orpaillage clandestin qui « détruit l’écosystème » en Côte d’Ivoire. En dépit des vives réactions à propos de sa sortie de juin dernier sur ce phénomène, le président du PDCI a à nouveau enfoncé le clou sur les antennes de France 24, ce mardi 10 septembre 2019.
Orpaillage: malgré les critiques, Konan Bédié persiste et signe
L’adrénaline est montée d’un cran avec le meeting projeté par le PDCI et le FPI, ce samedi 14 septembre 2019. En conférence de presse, ce mardi, au siège du PDCI à Cocody, les cadres de ces deux partis majeurs de l’opposition ont indiqué que même si le Stade Robert Champroux leur est interdit, ils tiendront finalement leur meeting au Parc des Sports de Treichville, au sud d’Abidjan. Cette détermination de ces opposants provient assurément de celle de leurs leaders qui ne démordent également pas.
Dans une interview accordée au journal de l’Afrique (sur France 24), Henri Konan Bédié s’est à nouveau voulu très incisif contre ses anciens alliés du RHDP unifié. Évoquant l’éventuelle révision de la Constitution en vue de l’écarter de la course à la Présidence en 2020, le Sphinx de Daoukro a menacé en des termes à peine voilés : « Je crains même que ce soit là un problème très grave pour la stabilité du pays. »
Revenant à nouveau sur l’orpaillage clandestin qui est devenu un véritable fléau en Côte d’Ivoire, l’ancien président ivoirien a indiqué : « J’ai dénoncé l’orpaillage clandestin qui est le fait de non-nationaux venus de pays voisins. C’est quoi l’orpaillage clandestin ? Comme toute ruée vers l’or, c’est des hordes de populations de migrants, qui viennent, s’installent dans les villages, abîment l’écosystème du pays. Et pire, ces gens sont armés. C’est ce que j’ai dénoncé. Alors je ne vois pas en quoi cela est un message incitant à la xénophobie. »