Alassane Ouattara est annoncé dans la région du N’Zi pour une visite d’Etat de 4 jours. Le président ivoirien entend d’ailleurs tenir un Conseil des ministres à Dimbokro, la localité qui l’a vu naître.
Tout sur la visite d’ Alassane Ouattara à Dimbokro, sa terre natale
Environ un mois après la mise en place de son nouveau gouvernement, Alassane Ouattara entame une visite d’Etat dans la région du N’Zi (Dimbokro, Bocanda et Kouassi Kouassikro) du 25 au 28 septembre prochains. Cette visite du Président de la République, président du RHDP unifié, est d’autant plus attendue qu’il est un natif de la région.
Aussi, Jeannot Ahoussou-Kouadio, le président du Sénat qui a viré au RHDP, avait préparé les chefs traditionnels Baoulé de Bocanda à réserver un accueil triomphal au chef de l’Etat. D’autres cadres du RHDP, dont le tout nouveau Secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Construction et de l’Urbanisme en charge du Logement social, Koffi N’Guessan Lataille, par ailleurs Président du conseil régional du N’zi, s’activent sur le terrain pour donner une couleur festive à cette visite d’Etat.
Pour ce déplacement au cœur du pays baoulé, Alassane Ouattara entend mettre les bouchées doubles pour une communion avec les populations. Le programme de de cette visite d’Etat est ainsi établi :
– 25 septembre 2019 : Conseil des ministres à Dimbokro ; chef-lieu de la Région du N’zi ; avec la participation du préfet de Région par intérim, préfet du département de Kouassi-Kouassikro, M. N’Guessan Kouakou Germain.
– 26 Septembre 2019 : Début de la visite d’État par Kouassi-Kouassikro.
– 27 Septembre 2019 : étape de Bocanda
– 28 Septembre 2019 : meeting de clôture de la visite d’État à Dimbokro.
Loin d’être anodine, cette visite du chef d’Etat prendra assurément des allures de précampagne pour la présidentielle de 2020. D’autant plus que le RHDP unifié entend conserver le pouvoir d’Etat.
Par ailleurs, les populations de Dimbokro, confrontées à l’insécurité, à des orpailleurs clandestins et surtout à la pollution de l’orpaillage clandestin attendent de pieds fermes le Président Ouattara.