Les autorités ivoiriennes ont lancé la traque aux « gnambros » depuis la semaine dernière. Nathalie Yamb, conseillère exécutive de Mamadou Koulibaly, au sein de LIDER (Liberté et démocratie pour la République, parti politique d’opposition), croit que la chasse à ces individus n’aboutira à rien de concret. Elle va jusqu’à tourner en dérision le préfet d’ Abidjan.
Chasse aux « gnambros », Nathalie Yamb n’y croit pas
Suite à l’assassinat à Yopougon du Mdl Anderson Koua Tiekou, gendarme en fonction à l’intérieur du pays, précisément à Abengourou, les autorités ivoiriennes ont décidé de lancer la traque aux « gnambros ». En effet, le jeune gendarme a été lâchement abattu par des individus se réclamant syndicats alors qu’il tentait de s’interposer dans une bagarre entre deux clans rivaux. Il n’en fallait pas plus pour amener le gouvernement à lancer la traque aux « gnambros ».
Le vendredi 13 septembre 2019, à l’issue de la seconde journée de la chasse à ces personnes véreuses, ce sont environ 100 personnes qui ont été appréhendées au niveau de la commune de Cocody, selon le préfet d’Abidjan, Vincent Toh Bi Irié. « Très tôt ce matin, environ 100 personnes suspectées de nourrir les réseaux de violence dans le monde du transport ont été interpellées dans 3 différents endroits de Cocody, déclarait-il sur son compte Facebook.
Ce même jour, précisait le préfet d’Abidjan, « 75 autres personnes ont été interpellées pour les mêmes raisons à Yopougon aujourd’hui également ». Visiblement, toutes ces actions sont loin d’impressionner Nathalie Yamb, une proche de Mamadou Koulibaly. La conseillère exécutive du parti Liberté et démocratie pour la République ne pense pas que le phénomène des « gnambros » disparaitra de sitôt.
« Ils les arrêtent, ils les prennent en photo, ils les filment pour se faire passer pour de bons préfets et agents des forces de l’ordre, et ils les libèrent juste après. Comme pour Amadé Ouéremi. N’est-ce pas ? », a dénoncé Nathalie Yamb sur Twitter. Pour elle, « Les gnambros et les microbes sont les supplétifs du régime » d’ Alassane Ouattara.