Guillaume Soro ne pourra plus fouler le sol américain. Du moins pour l’instant. Le visa américain de l’ancien chef de la rébellion ivoirienne vient de lui être retiré par le consul américain à Abidjan.
Guillaume Soro, persona non grata aux Etats-Unis
Guillaume Soro est visiblement en train de boire du calice jusqu’à la lie, depuis son divorce d’avec Alassane Ouattara. Les portes qui étaient naguère ouvertes au désormais ancien Président de l’Assemblée nationale ivoirienne ont commencé à lui être fermées. En effet, au lendemain de sa démission de la présidence du Parlement, l’ancien Chef du Parlement avait annoncé son inscription dans la prestigieuse université américaine Harvard pour y faire un PhD en Finance, mais celle-ci n’aura finalement plus lieu, car l’administration Trump lui aurait refusé l’accès à son sol.
Dans une conversation interceptée sur les réseaux sociaux dans laquelle intervenait également l’Honorable Lobognon, Député pro-Soro, il est question de l’annulation du visa américain de Guillaume Soro par le Consul d’Abidjan, et pourtant le Président du Comité politique (CP) est annoncé au pays de l’Oncle Sam pour une Crush Party. Et pourtant, ce visa lui a été délivré depuis novembre 2018.
Alain Lobognon a donc plaidé en faveur de son compagnon auprès du Sénat américain en ces termes : « Cher Sénateur, pourriez-vous demander au Consul américain à Abidjan, qui lui a ordonné d’annuler le visa de l’ancien président du Parlement. A-t-il agi sous pression des autorités ivoiriennes ? Ne dévrions-nous pas accorder la palme de la démocratie à la Côte d’Ivoire où les droits et libertés sont assassinés ? »
Mais il s’en est trouvé un contestataire à cette requête de l’ancien ministre ivoirien des Sports. Celui-ci a ainsi répliqué : « Avant d’être un ancien orateur, il était un rebelle et a contribué au meurtre et a appauvri des milliers de nos concitoyens dont moi-même. »
Les carottes semblent donc cuites pour Guillaume Kigbafori Soro qui est de plus en plus restreint dans ses allées et venues. Certains Etats africains lui auraient également fermé l’accès à leur territoire.