Le rêve de Guillaume Soro de briguer la magistrature suprême ivoirienne pourrait voler en éclats si l’on en croit les révélations faites à son sujet par La Lettre du Continent dans sa parution N° 808 du mercredi 25 septembre 2019.
Présidentielle 2020: De sérieuses « menaces » pèsent contre Guillaume Soro
Probable adversaire du candidat du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix, le 31 octobre 2020, date fixée pour la tenue de la prochaine élection présidentielle en Côte d’Ivoire, Guillaume Soro serait la cible d’un mauvais coup orchestré par des proches du chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara.
C’est la Lettre du continent qui livre l’information dans sa parution N° 808, du mercredi 25 septembre 2019. Selon le confrère, plusieurs conseillers du patron de l’exécutif ivoirien, encourageraient le président Alassane Ouattara à accuser de « sédition » son ancien filleul, Guillaume Soro, dans l’objectif de briser son rêve présidentiel.
Les faits, selon le confrère, remontent à la veille au 7 août 2019 où environ une vingtaine de soldats qui « projettaient un mouvement de defiance » contre le chef de l’Etat Alassane Ouattara, ont été arrêtés avant même qu’ils n’aient eu le temps de passer à l’action.
Bien que les enquêtes qui ont suivi cette tentative d’insurrection avortée n’aient revélé aucun cas de l’implication de l’ancien chef du Parlement ivoirien, La lettre du Continent confie que des conseillers du Président Ouattara manoeuvrent pour que Guillaume Soro soit tenu responsable.
L’objectif premier étant de refroidir l’élan des lieutenants de Guillaume Soro qui ont engagé l’offensive sur le terrain pour la victoire de leur mentor au soir du scrutin présidentielle de 2020. Parmi eux, les députés Alain Lobognon et Soro Kanigui, ainsi que plusieurs autres membres de l’ancienne rebellion, dont l’avantage est qu’ils ont participé à plusieurs élections pour le compte du chef de l’Etat Alassane Ouattara et son defunt parti, le RDR.
Guillaume Soro sejourne hors du pays depuis juillet. Sa candidature à la prochaine élection présidentielle, il n’en fait plus un mystère. D’alleurs, selon certaines sources, le président du Comité politique prepare activement le lancement de son nouveau mouvement politique, Générations et peuples solidaires (GPS) avec lequel il compte affronter ses adversaires dans le cadre des futurs défis électoraux.