La situation semble redevenue plus calme au sein de la police nationale. À l’annonce d’une grève annoncée par des policiers à la retraite, le directeur général du Fonds de prévoyance de la police nationale (FPPN) a rencontré les anciens policiers afin de trouver une issue favorable à la situation.
Police nationale, le DG de la FPPN calme le jeu
Des mutualistes du Fonds de prévoyance de la police nationale avaient prévu une grève pour protester contre la non-perception de leur épargne. Soucieux de garder la sérénité et le calme au sein de la police, Kadjané Jacques, directeur général du FPPN, a échangé avec les policiers à la retraite. C’était le vendredi 27 septembre lors d’une conférence de presse.
Le premier responsable du Fonds de prévoyance de la police nationale a tenu à les rassurer quant à la prise en compte de leur revendication. « Nous avons des échos favorables concernant la résolution de cette situation. Dans l’impatience, nous vous invitons à vous abstenir de toutes sortes de velléités qui pourraient retarder encore la prise de décision en votre faveur.
Nous vous invitons à faire confiance au ministre de la sécurité et de la protection civile, Vagondo Diomandé, fraîchement installé. Permettez lui de prendre ses marques afin d’apprécier à sa juste valeur la situation et apporter les réponses qu’il faut », a déclaré Kadjané Jacques, dont les propos sont repris par nos confrères d’Abidjan.net.
Poursuivant, le directeur général du FPPN a soutenu que « le déséquilibre de nos comptes est dû à un certains nombres de prise en charge que nous avons pris sur nous d’effectuer en attendant de recevoir l’appui de l’État via la tutelle. Nous avons alors introduit une requête pour concession de service public, afin de mettre à la disposition du Fonds une subvention d’exploitation de sorte que lorsque nous prenons en charge ces cas, il n’y ai plus de remboursement de la part de l’État ».