Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) a réagi à l’interpellation de son vice-président Jacques Mangoua, survenue dans la nuit du vendredi 27 septembre 2019, pour une affaire d’armes decouvertes à sa résidence de Bouaké.
En colère, Bédié et le PDCI-RDA exigent la libération immédiate de Jacques Mangoua
Le PDCI-RDA est monté au créneau pour exiger des autorités judiciaires, la libérattion immediate du vice-président Jacques Mangoua en garde à vue depuis le vendredi dernier dans l’affaire des armes decouvertes à son domicile de Bouaké.
Dans le communiqué dont copie est parvenue à notre redaction, le vieux parti estime que la detention du président du conseil regional du Gbêkê, est arbitraire au motif que cette interpellation est en « violation de tous les principes qui garantissent sa liberté, la présomption d’innocence et les principes fondamentaux de la procédure pénale ivoirienne ».
Le parti d’Henri Konan Bédié se réserve par conséquent « le droit de mettre en œuvre toutes les actions appropriées pour la restauration et le respect des libertés individuelles et collectives ainsi que de l’Etat de Droit ».
Ci-dessous l’intégralité du communiqué du PDCI-RDA
Le vendredi 27 septembre 2019, le PDCI-RDA a appris, avec indignation, la détention de Monsieur MANGOUA Jacques, Président du Conseil Régional du GBEKE et Vice-président du PDCI-RDA, dans les locaux de la compagnie de Gendarmerie de Bouaké.
Depuis lors, jusqu’à ce jour, il n’a pas été entendu et les faits qui lui seraient reprochés n’ont pas été portés à sa connaissance, en violation de tous les principes qui garantissent sa liberté, la présomption d’innocence et les principes fondamentaux de la procédure pénale ivoirienne.
En maintenant en détention, de façon arbitraire, le Président du Conseil Régional du GBEKE, le régime RHDP-unifié vient encore une fois de faire la preuve de sa volonté de caporaliser les institutions de la République afin de confisquer le pouvoir d’Etat et renforcer l’Etat de non droit.
En conséquence, le PDCI-RDA :
1. Condamne énergiquement ces graves violations des libertés et des droits ;
2. Exige instamment la mise en liberté immédiate du Président Jacques MANGOUA;
3. Se réserve le droit de mettre en œuvre toutes les actions appropriées pour la restauration et le respect des libertés individuelles et collectives ainsi que de l’Etat de Droit
Fait à Abidjan, le 29 septembre 2019
Le PDCI-RDA