Sidi Touré, porte parole du gouvernement ivoirien, a réagi à la polémique provoquée par la tentative d’arrestation de Guillaume Soro en Espagne.
Le gouvernement rejette toute implication dans l’affaire de l’arrestation manquée de Guillaume Soro
Le gouvernement ivoirien, par la voix de son porte-parole, a vigoureusement rejeté la responsabilité de la supposée tentative d’arrestation dont a été victime Guillaume Soro en Espagne. Interrogé par L’Intelligent d’Abidjan, lundi 8 octobre 2019, le ministre Sidi Touré a indiqué que le gouvernement ivoirien ne saurait être impliqué dans cette affaire. « Le gouvernement ivoirien n’est en aucune manière impliqué dans cette affaire», a répondu le ministre de la Communication au confrère sans plus de commentaires.
Samedi dernier à Valence en Espagne, alors qu’il recevait certains de ses partisans, le président du Comité politique a dénoncé une tentative d’arrestation dont-il a fait l’objet dans la nuit du lundi 7 au mardi 8 octobre 2019 dans un hôtel à Barcelone.
Très vite, l’information s’est répandue comme une trainée de poudre au point de susciter de vives protestations de la part des partis politiques et mouvements de soutien proches de l’ancien patron de la rébellion ivoirienne de 2002. Le RACI, le CMA-GKS et le MVCI, tous sont montés au créneau pour dénoncer des «manigances » du régime Ouattara visant à éliminer leur mentor de la course pour la présidentielle du 31 octobre 2020.
D’autres par contre, en l’occurrence le juriste et cadre du Front populaire ivoirien proche d’Affi N’guessan, Jean Bonin, y voient un scénario monté de toutes pièces par Guillaume Soro dans l’objectif d’attirer sur lui la sympathie des uns et des autres. Pour Guillaume Soro, c’est Interpol Abidjan qui, en bonne intelligence avec Interpol Espagne, aurait monté ce coup à l’insu du siège d’Interpol à Lyon et des autorités officielles espagnoles.