Le débat sur la réforme de la CEI est loin d’avoir été épuisé. À douze mois de l’élection présidentielle de 2020, Koua Justin, le leader de la jeunesse de la Plateforme de l’opposition, Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (EDS), a tenu à tirer la sonnette d’alarme sur les dangers que courent ses compatriotes à aller à ce scrutin dans ce dialogue de sourds entre pouvoir et opposition.
L’opposant Koua Justin dénonce « La CEI est confisquée par le RHDP »
2020 APPROCHE… IRRÉVERSIBLEMENT… !
Et la CEI est toujours confisquée par le RHDP.
Et le listing électoral est toujours truffé de personnes étranges.
Et l’insécurité est toujours présente dans nos départements.
Et les Ivoiriens sont toujours sans Carte Nationale d’Identité.
Et le Trésor Public est toujours le patrimoine privé d’une famille.
Et les médias d’État sont toujours manipulés par une Cour.
Et le Conseil Constitutionnel est toujours aux ordres d’un clan.
Lentement, mais sûrement, nous avançons vers une année électorale funeste.
Simplement, parce que le RHDP ne comprend pas l’acte électoral comme un geste d’adhésion, une grande manifestation symbolique d’appartenance à la collectivité, il y voit plutôt, le moyen de tester sa performance en matière de violence.
L’élection dans la confusion et la barbarie est préférable pour ce parti, parce qu’elle lui garantit une victoire certaine sur ses adversaires qui font des élections un article de foi.
La peur des élections, la crainte de les perdre inspire chez ce parti clanique des actions de violence. Ce clan conçoit donc la démocratie sans suffrage universel et sa foi démocratique trouve des limites dès lors qu’il s’agit de parler des élections.
Telle est la raison fondamentale pour laquelle le RHDP se donne les moyens de contrôler et de confisquer la Commission Electorale Indépendante (CEI).
Une CEI consensuelle, transparente, impartiale, fondamentalement neutre est perçue comme une menace de disparition de ce parti-violent, vu la volonté manifeste des Ivoiriens, visiblement déterminés, à ne jamais accorder leur confiance à ce parti-sectaire.
Pour 2020, les observateurs de la vie politique ivoirienne verront ces communautaristes armer leurs militants et sympathisants de machettes et de gourdins, les enivrer de nombreuses substances, les déverser sur les sites électoraux et les inciter à exercer la violence sur le peuple électoral, supposé adverse, puis casser les urnes ou les bourrer, pour imposer par la violence la victoire électorale de ce parti-sectaire.
Bientôt donc, ce parti activera ses différentes milices aux actes de grande barbarie sur la population électorale.
Comme en 2010. Comme en 2013. Comme en 2015. Comme en 2018. En 2020 aussi, nous compterons les morts !
Si on y prend garde ! De nouveau, le RHDP nous tuera !
DIEU aime GBAGBO !