Guillaume Soro a organisé une rencontre avec la presse panafricaine et des journalistes français, ce mercredi 23 octobre, à Paris. Au cours de ce dîner, le leader de Générations et peuples solidaires (GPS) a annoncé son retour en Côte d’Ivoire dans les prochains jours. Non sans oublier de mettre en garde toute personne qui passerait au travers de son chemin.
Guillaume Soro au pouvoir « Je suis un adversaire puissant ! »
Candidat déclaré à l’élection présidentielle de 2020, Guillaume Soro est de plus en plus incisif contre le pouvoir du RHDP unifié. A la suite de son arrestation manquée à Barcelone en Espagne, l’ancien Président de l’Assemblée nationale ivoirienne est passé à l’offensive en dévoilant, le mardi dernier, sa stratégie pour conquérir le pouvoir d’Etat avec son mouvement citoyen GPS.
Au cours de ce dîner de presse, le président du Comité politique (CP) a annoncé son retour au pays dans les prochains jours. « Il n’est pas dit que moi Soro Guillaume je resterai en exil. Je rentrerai bel et bien en Côte d’Ivoire. Si on veut m’arrêter, on verra. J’ai déjà été arrêté 6 fois donc je ne crains rien », a-t-il déclaré. Poursuivant, il met en garde tous ses détracteurs et autres adversaires qui tenteraient de lui mettre des bâtons dans les roues. « Vous dites que j’ai des ennemis puissants. Dites-leur que moi aussi, je suis un adversaire puissant ! », s’est-il voulu menaçant.
A propos des rumeurs qui fusent çà et là sur un éventuel rejet de sa candidature au prochain scrutin présidentiel, l’ancien chef rebelle dit ne pas comprendre par quelle alchimie cela se réaliserait.
« Vous craignez que Alassane Ouattara écarte injustement ma candidature ? Ouattara qui a été écarté de la présidentielle, des législatives, dont la candidature a été imposée par l’accord de Pretoria que j’ai durement négocié peut-il écarter ma candidature ? », s’est-il interrogé.
Guillaume Soro, faut-il le rappeler, a été contraint de démissionner de la Présidence du Parlement à cause de son refus d’adhérer au RHDP unifié. Cette fronde avec le pouvoir d’Abidjan suscite des escalades verbales et autres surenchères entres les alliés d’hier à l’orée de l’élection présidentielle de 2020.