La présidentielle ivoirienne est prévue pour octobre 2020. À l’approche de cet important rendez-vous politique, Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, président de la Commission électorale indépendante (CEI), vient de prendre une décision. Le successeur de Yousssouf Bakayoko a lancé un message à tout le personnel de l’organisation placée sous sa tutelle.
Présidentielle, Coulibaly Kuibiert prend un engagement
Élu à la tête de la Commission électorale indépendante le lundi 30 septembre 2019, Ibrahime Coulibaly-Kuibiert a la lourde tâche de conduire la présidentielle d’octobre 2020. Sur les quinze membres de la CEI, neuf ont porté leur choix sur l’ancien substitut du procureur au tribunal de Bouaké chargé de la voie publique et de l’état civil. L’ancien secrétaire général du Conseil constitutionnel succède à Youssouf Bakayoko, qui a dirigé ladite commission pendant plusieurs années. Les Ivoiriens ont encore en mémoire la crise postélectorale de 2010-2011 qui a occasionné officiellement 3 000 morts.
« En Côte d’Ivoire, élections riment avec crise, il faut que cela cesse. Il faut que nous fassions de sorte qu’il n’y ait plus de crise après les élections. Il faut se mettre au travail, parce qu’on nous regarde. Si tous les électeurs sont des Ivoiriens, tous les Ivoiriens ne sont pas électeurs. Il faut faire de sorte que ne se trouvent sur cette liste que ceux qui remplissent les conditions pour être électeurs. Il faut faire de sorte que la liste électorale corresponde à la réalité », a déclaré Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, après son élection.
Le patron de la CEI a réaffirmé son engagement à organiser l’élection présidentielle dans la justice. C’était le lundi 4 novembre 2019, au cours d’une cérémonie de « salut aux couleurs » qui a enregistré la présence des commissaires de la CEI et de l’ensemble du personnel de l’Institution. « Il ne s’agit, ni plus ni moins, que d’un message d’alliance entre nous et la République, car le drapeau symbolise la République, la Nation, la Côte d’Ivoire », a laissé entendre Coulibaly Kuibiert.
Puis l’ancien chef de cabinet du président de la Cour Suprême a pris un engagement ferme. « Aujourd’hui, nous prenons la République à témoin, sous ce drapeau qui le symbolise, que nous allons nous conformer à la loi, aux textes en vigueur pour l’accomplissement de notre mission », a-t-il promis.