Lundi 11 novembre 2019, la titrologie ou revue de la presse ivoirienne est fortement dominée par la vie politique, à l’approche de la présidentielle d’octobre 2020. Les médias locaux se font l’écho de la récente sortie de Guillaume Soro depuis l’Angleterre.
Titrologie, Guillaume Soro en vedette
Depuis le Royaume-Uni, Guillaume Soro défie le pouvoir d’Alassane Ouattara, nous apprend Soir Info, dans sa parution du lundi 11 novembre 2019. « Désignez votre candidat, je l’attends pour le battre », a lancé le président de Générations et peuples solidaires (GPS). Le confrère nous apprend que « des fonctionnaires envisagent des marches sur la Présidence » pour exprimer leur colère contre la Couverture maladie universelle (CMU). Dans la titrologie de Notre Voie, nous apprenons que le Front populaire ivoirien (FPI) se prépare pour la présidentielle de 2020. « 117 « commandos » de la JFPI investis pour 2020″, lit-on à la Une de ce journal de l’opposition.
Le Patriote, affiche qu’à l’issue du meeting de mobilisation dans le sud-comoé, la ville d’Aboisso est debout pour le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP). Selon Générations Nouvelles, « Soro boucle l’Europe ». Dans les colonnes de Le Nouveau Réveil, l’ancien président de l’Assemblée nationale se dresse contre le camp d’ Alassane Ouattara. « On a voulu nous minimiser. Vous serez surpris », lâche-t-il à la Une. L’Expression, préfère mettre en lumière les « contrevérités » du député de Ferké.
Le Quotidien d’Abidjan, pour sa part, présente les « 4 bombes de Soro qui vont emporter le régime » du RHDP. Le Jour, rappelle « l’appel du président Ouattara aux imams » à 11 mois de la présidentielle. Selon Le Mandat, la coopération ivoiro-française est porteuse de « bonne nouvelle pour les fonctionnaires » ivoiriens. « Mangoua Jacques fait des confidences à son parti », écrit le journal L’Inter. Le confrère revient sur la disparition tragique du fils de Charles Konan Banny dans un accident.
Le Matin, laisse entendre que « des voix s’élèvent contre Bédié » au lendemain du bureau politique et de la convention du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI). Le Temps, nous donne des nouvelles de Wattao, depuis son départ de la garde républicaine.