Selon la FESCI (Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire), la ville de Rubino, située dans le département d’Agboville (sud de la Côte d’Ivoire), a connu de chaudes heures, le mardi 5 novembre 2019, suite à la mort d’une élève de ladite localité qui a suscité le courroux des autres élèves.
La FESCI calme la tension à Rubinho
Mardi 5 novembre 2019, Bony Assamoi Nehemi Junior, 5 ans, élève au groupe scolaire école AB et C, de Rubino, en classe de CP1, a poussé son dernier soupir. Ce jour-là, le gamin quitte ses parents tôt le matin pour rejoindre ses petits camarades.
Après une matinée studieuse, c’est l’heure de retrouver le domicile familial. Hélas ! le petit Junior ne retrouvera plus les siens. Sur le chemin du retour, l’élève est mortellement fauché par un chauffeur à bord d’un véhicule de type quatre quatre.
Les informations recueillies auprès de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire précisent que, pris de peur, l’occupant du véhicule prend la fuite et se réfugie dans les locaux de la gendarmerie.
Comme le précisent les responsables de la FESCI, la nouvelle de la mort tragique de Bony Asssamoi Nehemi Junior se répand dans la ville de Rubino. La colère monte au sein des élèves de la localité, mais aussi de la jeunesse locale.
Ces derniers mettent le feu au véhicule responsable du décès de l’élève. Mécontents, ils installent des barrières sur les voies avant de prendre d’assaut la gendarmerie de Rubino. Fort heureusement, les gendarmes présents sur les lieux parviennent à éviter le pire.
Une fois informés de la situation, les responsables de la FESCI dépêchent une délégation à Rubino. Les émissaires du secrétaire général, Alla Saint Clair, échangent avec la chefferie, non sans apporter leur soutien à la famille du disparu.
Les collaborateurs du national Makélélé ont été reçus par le député-maire de Rubino ainsi que par le commandant d’escadron de la gendarmerie d’Adzopé et le commandant de brigade de Rubino.
Puis le cap a été mis sur le lycée public, où le proviseur de l’établissement scolaire a eu une séance de travail avec la délégation de la FESCI et les délégués.
« Un message d’apaisement, d’encouragement à la reprise des cours, car les autorités administratives et judiciaires ont donné les garanties que justice sera faite et ont fait libérer en notre présence tous les interpellés. À la suite de cette rencontre, associé à la chefferie de Rubino, le griot de la ville a été envoyé en mission pour le message d’apaisement », indique une note de la FESCI.
Qui a invité « les autorités compétentes à prendre toutes les dispositions et leurs responsabilités afin d’éviter la répétition de tels drames en créant les conditions sécuritaires idoines autour et dans nos écoles ».