La bonne tenue de l’élection présidentielle de 2020 cristallise toutes les attentions à 11 mois de cet important scrutin. Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, président de la CEI, a eu une importante rencontre avec une mission de l’ONU, le 12 novembre dernier, en vue d’un accompagnement du processus électoral.
Coulibaly-Kuibiert et la CEI reçoivent une mission de l’ONU
La réforme de la Commission électorale indépendante (CEI) continue d’être une véritable pomme de discorde entre pouvoir et opposition en Côte d’Ivoire. Mais en dépit des incompréhensions persistantes entre les acteurs politiques, la commission centrale mise sur pied et dirigée par le Magistrat Ibrahime Coulibaly-Kuibiert continue de travailler d’arrache-pied pour offrir aux Ivoiriens un scrutin crédible, juste et transparent, qui soi dénué de tout facteur de contestation.
Aussi, à l’invitation des autorités ivoiriennes, des experts onusiens sont arrivés à Abidjan pour mettre la CEI au diapason de la mission qui lui a été confiée. Des risques de troubles et de crise postélectorale étant perceptibles, Simon-Pierre Nanitelamio, le directeur adjoint de l’assistance électorale de l’ONU, a donc eu une important séance de travail d’environ deux heures d’horloge avec le Président Coulibaly-Kuibiert et ses collaborateurs dans l’optique d’évaluer le contexte politique.
Le ministre Sidi Touré, porte-parole du gouvernement, précise à toutes fins utiles que la Côte d’Ivoire est « suffisamment outillée pour organiser ses élections de manière autonome ». Il ne s’agit donc pas, selon le gouvernement ivoirien, d’une mission de contrôle des Nations unies, mais plutôt de « conseils de partenaires et amis » en vue d’apporter un soutien technique, matériel et financier comme à la Présidentielle de 2015.
D’autres rencontres entre la CEI et les experts de l’ONU auront lieu, les mois à venir, pour mieux peaufiner leur collaboration.