Le candidat indépendant, Amoa Urbain, a, le vendredi 15 novembre 2019, saisi l’occasion de la Journée nationale de la célébration de la Paix, pour effectuer sa rentrée politique, à la Place des Nations de la Cité des Reines et des Rois de N’douci-Tiassalé (désormais appelée ‘’principauté académique de N’douci’’). Devant un parterre de mouvements associatifs féminins et de jeunesse, de partis politiques et de certains acteurs de la société civile ivoirienne, le candidat indépendant à la Présidentielle ivoirienne de 2020, Amoa Urbain a souhaité l’avènement d’un nouvel ordre politique sur la paix et la fraternité universelle.
Amoa Urbain se présente comme le candidat pour la paix, la réconciliation et le consensus national
Dès l’entame de son discours, le candidat Amoa Urbain a tenu à lever toute équivoque sur la nature de son action politique en vue de briguer la magistrature suprême ivoirienne. Il s’est déclaré le candidat de la Paix, de la Réconciliation et du Consensus national.
« Je suis candidat pour la Présidentielle 2020 mais aussi un potentiel candidat pour une gouvernance de transition à vocation de quête d’un véritable consensus national au cas où un quelconque report de date s’annoncerait. Je suis bel et bien candidat à l’élection présidentielle 2020 non pas contre SEM Alassane Ouattara que je respecte pour ce qu’il fait, non contre SEM Laurent Gbagbo que je salue fraternellement et dont nous attendons tous le retour pour une véritable réconciliation nationale ; non contre SEM Henri Konan Bédié que je respecte et que je salue pour sa volonté de restituer la vérité à la vérité dans le dessein de contribuer à la donner à la Côte d’Ivoire une âme saine pour un nouvel envol », a-t-il précisé pour rassurer les Ivoiriennes et Ivoiriens sur sa philosophie politique pour la conquête du pouvoir d’Etat.
Aussi, le candidat Amoa s’est-il présenté comme le « candidat pour la Paix, pour la Réconciliation et la quête permanente de Consensus national ». En cette qualité, il a lancé un signal fort qui traverse les frontières ivoiriennes comme une onde de choc pour parcourir toute la planète : « Allons et disons à nos frères de Côte d’Ivoire que le vrai combat n’est ni l’incitation aux conflits ethniques, ni l’incitation aux conflits interreligieux mais que le vrai combat, c’est la transformation des produits issus de nos productions en vue de créer des richesses à partir de toutes les régions en vue d’un Bien-être en partage et ce, des campements aux quartiers résidentiels en passant par les quartiers des milieux urbains pauvres ; allons dire à nos frères du Burkina Faso que l’on veut dresser contre la Côte d’Ivoire, qu’en réalité ceux qui y gagnent de part et d’autre ce sont ceux qui sans honte envoient nos enfants sur des champ de bataille d’où nombre d’entre eux ne reviennent alors même qu’à travers des chantiers d’Actions volontaires et un Corps de Volontaires pour la Paix et la Reconstruction nationale, ils peuvent se mettre dignement au service des collectivités territoriales », a-t-il invité.
Amoa Urbain: « Les Enfants d’Afrique et de la diaspora africaine veulent eux aussi vivre heureux chez eux »
Et de poursuivre : « allons dire à la France et à tous les ‘’ex’’ ou ‘’néo’’ colonisateurs que les Enfants d’Afrique et de la diaspora africaine veulent eux aussi vivre heureux chez eux et partout et que, pour ce faire, il s’impose à nous tous, de faire les états généraux de notre coopération dans le dessein de mieux comprendre les clauses antérieures de façon à en écrire de nouvelles pages pour les générations montantes et futures pour au moins les cent (100) prochaines années à venir ; allons dire aux Etats Unis d’Amérique, à la Chine, à la Russie, à tous, qu’il s’impose à nous tous parce que soumis de la même façon aux aléas climatiques et à ses conséquences sur l’environnement si la personne humaine n’est mise en valeur et au centre de nos préoccupations point de richesses matérielles qui vaillent!»
Par ailleurs, le candidat Amoa a subjugué l’assistance quand il a demandé aux Ivoiriennes et Ivoiriens de faire leur peccavi par rapport aux différentes crises qui ont fragilisé la paix sociale et la société ivoirienne. C’est pourquoi, dit-il, les fondateurs humains et spirituels ont eu la volonté de faire de la Côte d’Ivoire un « microcosme de paix pour tous ».
« Sans doute ont-ils été soumis, dans leurs démarches à des situations et concours de circonstances au cours desquelles là où devait triompher la justice, l’injustice a triomphé, là où devait régner l’ordre, le désordre a triomphé, là où devaient régner l’entente et la fraternité, la mésentente et la haine ont triomphé pour offrir à la Cité toute entière, une longue saison de haine, de palabres et de guerres, de véritables labyrinthes rythmés par des danses de sorciers presque interminables. A qui la faute ? A SEM Houphouët-Boigny seul ? Non ! (…) A qui la faute ? A SEM Henri Konan Bédié seul ? Non ! (…) A qui la faute ? A SEM Laurent Gbagbo seul ? Non ! (…) A qui la faute ? SEM Alassane Ouattara ? Non, non plus », a-t-il dédouané la classe politique ivoirienne.
Cette journée de la célébration de la paix organisée à la principauté académique de N’douci-Tiassalé, s’est poursuivie par plusieurs audiences que le candidat Amoa a accordées, dans son ‘’Camp David’’, aux différentes délégations présentes entre autres les partis politiques l’Alliance Centriste ivoirienne (ACI) et le Parti pour le Changement et l’Avenir (PCA), la Centrale nationale des demandeurs d’emplois de Côte d’Ivoire et le Conseil national de jeunesse (CNJ).
Avec Sercom