Alassane Ouattara effectue une visite d’Etat dans la région du Hambol, du 27 au 30 novembre. Le président ivoirien met à profit sa présence en pays Tagbana pour booster le développement de cette partie du Nord-ivoirien.
Alassane Ouattara sort Katiola et le Hambol de l’obscurité
En partant de Katiola mi-mai dernier, Guillaume Soro avait parié que les autorités ivoiriennes, le Président Alassane Ouattara en tête, allaient se précipiter pour venir effacer ses traces dans la région du Hambol. Peu de temps après, l’on a assisté à un ballet de cadres du RHDP unifié à Dabakala, Katiola et autres localités de la région pour « désintoxiquer » les populations des « mensonges » de l’ancien Président de l’Assemblée nationale sur le régime d’Abidjan. En septembre, c’est Alassane Ouattara himself qui annonce une visite d’Etat dans le Hambol.
Deux mois après, cette promesse du Chef de l’Etat est une réalité depuis ce mercredi 27 novembre, date à laquelle le Président de la République, ses ministres, les présidents d’Institutions et autres officiels ivoiriens ont déferlé dans le pays Tagbana, Djimini, Djamala et Mangôrô pour une visite étatique.
Dès son arrivée à Katiola, chef-lieu de région, le Président Ouattara n’y est pas allé de main-morte pour booster l’émergence dans cette partie du nord-ivoirien. A en croire le Centre d’information et de communication gouvernementale (CICG), le chef de l’Exécutif ivoirien a procédé à la mise sous tension du « Quartier Moderne », permettant ainsi aux 3 700 habitants du quartier de sortir de l’obscurité. Le coût de raccordement au réseau électrique s’élève à 284 millions de FCFA. Un vaste programme d’électrification, prenant en compte tous les chefs-lieux de départements, ainsi que les quartiers de Katiola, d’un coût total de 1,3 milliard, est par ailleurs prévu.
A l’instar de la région du N’Zi qui a bénéficié de plusieurs réalisations et dons d’Alassane Ouattara lors de sa visite d’Etat, celle du Hambol peut donc se permettre de rêver à des actions concrètes de développement de ADO Solutions, qui effacera, à cette allure, les maigres réalisations faites par Guillaume Soro lors de son séjour de deux mois dans le Hambol.