L’ex-chef de l’Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Soro, candidat à la prochaine élection présidentielle a dévoilé jeudi 28 novembre 2019, la liste de quelques membres du comité d’orientation et de coordination du GPS. Un mouvement sur lequel compte s’appuyer, le député de Ferké pour remporter la bataille de 2020.
Guillaume Soro se prépare déjà pour 2020
» Le président de Générations et peuples solidaires, monsieur Guillaume Kigbafori SORO a procédé ce 28 novembre 2019 à la nomination de nouveaux membres au sein du Comité d’orientation et de coordination de GPS », annonce un communiqué signé de M. Touré Moussa, directeur de la communication de l’ex-patron de l’hémicycle ivoirien Guillaume Soro. Au nombre de 38, dont Mamadou Traoré et l’honorable Trazéré Olibé Célestine Epse Koné, ces personnalités auront la noble mission d’accompagner Guillaume Soro dans sa stratégie de conquête du fauteuil présidentiel ivoirien.
La candidature de l’ancien chef de la rébellion des Forces nouvelles au prochain scrutin présidentiel n’est plus un sujet tabou. Le président du Comité politique a lui-même dévoilé ses ambitions, le 18 octobre 2019 sur le plateau de France 24. Le député de Ferké est conscient que la tâche s’annonce très difficile. Mais l’ancien Premier ministre de Laurent Gbagbo puis d’Alassane Ouattara dit avoir les atouts et les hommes capables de l’accompagner dans la réalisation de son ambition présidentielle.
Pour l’heure, Guillaume Soro est engagé avec ses partisans à battre le rappel de leurs troupes dans l’objectif de se tailler un électorat conséquent pour, disent-ils, affronter le prochain scrutin avec confiance et sérénité. En Europe depuis fin mai 2019, le leader des soroïstes multiplie des rencontres avec ses partisans de la diaspora et des partenaires européens.
Aussi, ne manque-t-il pas de préciser à chacune de ses sorties que la réconciliation nationale constituera l’épicentre du contrat social qu’il compte bientôt présenter aux populations ivoiriennes. Guillaume Soro soutient que sans réconciliation véritable, rien n’est possible en Côte d’Ivoire. « Nous, nous pensons que rien ne sera possible en Côte d’Ivoire, si nous ne faisons pas aboutir le processus de réconciliation nationale, fiable et vivable », avait-il confié en début de semaine à une journaliste belge.