Mamadou Koulibaly, candidat de LIDER (Liberté et démocratie pour la République) à la présidentielle du 31 octobre 2020, est sous le feu de vives critiques. Le professeur agrégé d’économie est pris à partie par Said Panda, un activiste pro Ouattara. Que reproche-t-on à l’ancien président de l’Assemblée nationale ivoirienne ?
Présidentielle 2020, le candidat de LIDER compromis ?
Une information publiée par Said Penda sur les réseaux porte de graves accusations à l’encontre de Mamadou Koulibaly, candidat déclaré de LIDER à la prochaine présidentielle d’octobre 2020. L’activiste camerounais qui s’exprimait à travers une publication sur sa page Facebook, a fait savoir que le fondateur de Liberté et démocratie pour la République n’est pas le politicien modèle dont sont fiers ses partisans.
En effet, souligne l’homme de média camerounais, dans les années 90, Mamadou Koulibaly a cherché « à se rapprocher d’ Alassane Ouattara sans succès ». L’ex-journaliste de BBC a révélé qu’à la nomination de l’actuel président par Houphouët-Boigny, en tant que Premier ministre, le professeur d’économie a fait le pied de grue pour rencontrer le nouveau chef du gouvernement ivoirien.
Said Penda poursuit pour ajouter que devant l’impossibilité pour lui de parler avec Alassane Ouattara, « pour qui il nourrissait une sorte de fascination », Mamadou Koulibaly a décidé de rejoindre « sans vergogne » le Front populaire ivoirien (FPI) de Laurent Gbagbo.
Face à cette grosse accusation, Mamadou Koulibaly a tenu à apporter des éclaircissements. « En plus, c’est archifaux. Jamais, jamais, je n’ai cherché à me rapprocher de Ouattara. Gon Amadou, alors au Cabinet de PM, m’a invité dans son bureau à la primature pour les rejoindre alors qu’il y avait les prisonniers du 18/2. Il sait comment notre discussion s’est déroulée », a écrit le transfuge du parti à la rose sur son compte Twitter.
Des partisans de LIDER pensent que leur mentor surnommé « Mamkoul » est juste victime d’une campagne de dénigrement car « il est le seul vrai leader qui soit opposé au régime de Ouattara, qui démonte chacune de ses actions politiques avec les arguments qui tiennent et qui fait des propositions alternatives contrairement aux ex-alliés RHDP », comme le soutient l’un d’eux.