La question d’un probable 3e mandat d’Alassane Ouattara a été abordée par Marcel Amon-Tanoh sur les ondes de Radio France internationale (RFI) le jeudi 19 décembre 2019. Le ministre ivoirien des Affaires étrangères a soutenu que la Constitution autorise bel et bien l’actuel chef d’Etat à briguer un 3e mandat présidentiel.
Ouattara peut être candidat, selon Marcel Amon-Tanoh
Alassane Ouattara a le droit de briguer un 3e mandat à la présidentielle d’octobre 2020, a confié Marcel Amon-Tanoh avec conviction à nos confrères de RFI le jeudi 19 décembre 2019. Invité sur la « radio mondiale », le ministre ivoirien des Affaires étrangères a martelé que « pour le président Ouattara, sa position est claire. La Constitution lui permet de briguer un troisième mandat ».
Le président Ouattara lui-même a annoncé lors de sa visite dans le Hambol du mercredi 27 au samedi 30 novembre 2019 qu’il est disposé à passer la main à la nouvelle génération. Cependant, il avait émis des réserves. « Mon intention, c’est bien de transférer le pouvoir à une nouvelle génération. Mais je veux que tous ceux de ma génération comprennent que notre temps est passé et que nous devons nous mettre de côté. Alors si eux, ils décident d’être candidats, alors je serai candidat », avait affirmé le chef de l’Etat.
Au cours de son intervention sur RFI, Marcel Amon-Tanoh a été interrogé sur ses ambitions politiques. Alors que des informations confirment que l’ancien directeur de cabinet du président de la République rêve du fauteuil présidentiel, celui-ci précise précise que ce qui le préoccuppe, « c’est que les élections se passent bien ».
Ce cadre du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) regrette la rupture des relations entre Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié. Pour lui, ces deux personnalités représentent « les deux dinosaures » de la scène politique ivoirienne. « Moi, je serai tenté de leur dire, la Côte d’Ivoire ne peut avoir prôné le dialogue dans la résolution de conflits au sein du Conseil de sécurité dans le monde et ne pas donner l’exemple. Donc je les invite à renouer le fil du dialogue pour sauver l’essentiel de l’héritage d’Houphouët-Boigny dans notre pays », a plaidé Marcel Amon-Tanoh.