Sidiki Konaté a également réagi au décès survenu dans la nuit de dimanche à lundi, de son ancien compagnon Wattao. Le ministre de l’Artisanat s’est pour sa part remis au ciel pour exprimer sa tristesse quant au décès de son « Colo ».
Sidiki Konaté à Wattao « Je prie Dieu de t’accueillir »
Le Colonel major Issiaka Ouattara, plus connu sous le nom de Wattao, est décédé dans la nuit du dimanche 5 au lundi 6 janvier 2020. Cette disparition de l’une des figures de proue de l’ex-rébellion, devenu haut gradé de l’armée ivoirienne, a suscité diverses réactions au sein de la classe politique ivoirienne. Alors qu’il recevait les voeux de Nouvel An des acteurs de la Défense ivoirienne, le Président Alassane Ouattara a exprimé « le regret de vous annoncer malheureusement le décès de mon jeune frère, le Colonel major Issiaka Ouattara dit Wattao ».
À la suite du président ivoirien, de l’ancien chef du Parlement, Guillaume Soro, et de bien d’autres acteurs politiques ivoiriens, le ministre Sidiki Konaté s’est également exprimé sur la mort de son « Brother », comme ils s’appelaient mutuellement.
Commençant ses propos par un verset coranique, l’ancien porte-parole de l’ex-rébellion a écrit sur les réseaux sociaux : « Tu nous devances dans cet autre monde où chacun de nous ira un jour précis connu de Dieu. » Avant de poursuivre : « Au nom de la profonde fraternité qui nous liait par delà le temps et l’espace, je prie Dieu de t’accueillir dans Sa grâce et de veiller sur ta famille. »
Puis, il ajoute : « Je suis triste et très triste ce matin pour ton départ inattendu… Mais ma foi me retient. Les voies de Dieu sont insondables ». « Vanité des vanités…», a-t-il clos ses propos. Notons que Wattao, ancien chef d’état-major adjoint de l’ex-rébellion, avait été évacué aux États-Unis, le 13 décembre 2019, dans un jet privé médicalisé après un détour dans le royaume chérifien.
Sur les dernières images publiées avant son départ pour le pays de l’oncle Sam, il était apparu amaigri et affaibli. Alors que certains annonçaient que l’ancien Com’zone souffrait d’un diabète de type 7, d’autres évoquaient la thèse de l’empoisonnement. Seule une autopsie permettra donc de déterminer avec précision de quoi est réellement mort l’ancien Commandant de la Garde républicaine (GR).