L’affaire du mandat d’arrêt international émis contre Guillaume Soro pour tentative de déstabilisation de la Côte d’Ivoire, a l’assentiment de bon nombre d’Ivoiriens parmi lesquels le Pr Djaha Konan pour qui, pris la main dans le sac, l’ancien chef rebelle essaie de trouver des échappatoires.
« L’affaire Guillaume Soro doit être traitée avec la plus grande fermeté »
Il ne faut nullement se voiler la face. Nous ne pouvons rester sans réagir face à des faits aussi graves et dangereux que la question de tentative d’atteinte à la sûreté de l’État qui animent l’actualité ivoirienne ces derniers temps. Nous avons écouté avec grande surprise le 26 décembre dernier, sur les antennes de la télévision nationale, des propos de l’ancien président de l’Assemblée nationale, Guillaume Kigbafori Soro émanant d’un enregistrement audio mis à la disposition du monde entier par le procureur de la République d’Abidjan, Richard Adou.
De notre avis, un sujet comme celui portant tentative d’atteinte à la sûreté de l’État de Côte d’Ivoire, évoqué dans cet enregistrement, mérite comme le font déjà les autorités ivoiriennes, d’être traité avec la plus grande rigueur possible. Nous ne pouvions donc nous taire. A l’image de nombreux citoyens d’ici et d’ailleurs, nous attendions avec impatience la réaction du mis en cause. Mieux, nous attendions son démenti. Grande fut notre surprise, de voir un peu plus tard, son avocate reconnaître l’authenticité de l’enregistrement et surtout reconnaître les propos tenus par son client. Même si elle ajoute que l’enregistrement date de 2017.
Nous pensons que pris la main dans le sac, ils (son client et elle) essaient de trouver des échappatoires, mais cela n’enlève en rien la gravité des faits. Le mis en cause lui-même a enfoncé le clou le 31 décembre 2019 en reconnaissant avoir tenu effectivement ces propos. Il reconnaît donc avoir voulu faire un coup d’État et préparait le terrain « en 2017 ». En conclusion, reconnaît-il avoir préparé un coup d’État sous ce régime ? Oui ou non ? Oui ! Il le reconnaît. Alors c’est grave. Les Ivoiriens, tous ensemble, surtout les habitués du « on ne mange pas routes », devraient illico-presto lui rappeler que « les coups d’État ne donnent pas aussi à manger ».
Pr Djaha Konan montre à Guillaume Soro les conséquences d’un coup d’Etat
De plus, l’avènement d’un coup d’État aujourd’hui en Côte d’Ivoire va inéluctablement faire régresser le pays au plan de l’économie, des infrastructures,… de plusieurs années et empoisonner notre existence tant appréciée par le monde entier et enviée par la sous-région. Les dirigeants seront soumis à nouveau à rechercher plusieurs milliers de milliards de francs pour reconstruire ce qui aura été détruits.
Et avec l’atmosphère qui accompagne généralement les coups d’État où le sang verse à flot, les corps jonchent les rues, le pays entre dans un désordre total, les autres vous regardent comme des gens à l’État sauvage. C’est pour dire que les coups d’État humilient tous les citoyens du pays. Personne donc ne doit songer à faire un coup d’État aujourd’hui en Côte d’Ivoire.
Au moment où la Côte d’Ivoire a atteint une vitesse maximale de son élan de développement grâce à la vision de grandeur et à la forte carrure politique du Président Alassane Ouattara, chaque Ivoirien, à son humble niveau devrait s’évertuer d’aider le pays à aller de l’avant. Nous savons tous que le développement impulsé par le président de la République et son gouvernement conduit par le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, se fait dans toutes les régions de la Côte d’Ivoire sans exception.
Une raison suffisante pour les encourager à poursuivre dans cet élan. Aujourd’hui, nous sommes dans une sphère politique où on voit des gens qui n’ont aucune compétence, aucune connaissance, aucune notion de développement, sans carnet d’adresses et qui veulent être Président de la Côte d’Ivoire. On voit ailleurs ce que ça donne. Les Ivoiriens sont donc invités à garder la sérénité face à ces mouvements et à rejeter avec force ces appels inutiles et dangereux à la révolte d’où qu’ils viennent. Notre bonheur est avec le Rhdp, sachons le préserver. Ce pays nous appartient à tous et nous coûte cher.
Pr Djaha Konan, cadre du Rhdp
NB: Les titre, chapeau et sous titres sont de la rédaction.