La situation est tendue à l’ université Félix Houphouët-Boigny de Cocody et à l’université Nangui Abrogoua . Plus de 10 000 étudiants ont organisé une réunion le mardi 28 janvier 2020 pour revendiquer le paiement de leurs bourses au titre de l’année académique 2018-2019.
Plus de 10 000 étudiants de l’ université de Cocody attendent leurs bourses
Mardi 28 janvier 2020, plus de 10 000 étudiants de l’ université Félix Houphouët-Boigny de Cocody et de l’ université Nangui Abrogoua se sont retrouvés pour une grande réunion. C’est l’amphithéâtre de Cocody qui a abrité cette rencontre dont l’objectif était de réclamer le paiement des bourses universitaires pour l’année académique 2018-2019, rapporte l’Agence ivoirienne de presse.
« Les décisions du renouvellement des bourses universitaires sont sorties depuis plus de deux mois. La Direction d’orientation et des bourses (DOB) a fini de faire son travail en nous octroyant des numéros de décisions et le Centre régional des œuvres universitaires (CROU) refuse de communiquer les dates de paiement sous prétexte qu’il n’y a pas d’argent au trésor public pour les étudiants », a expliqué le délégué Marc Kouamé dont les propos sont repris par l’AIP. Pour l’heure, l’administration n’a pas encore réagi.
Il faut noter que, selon notre source, le paiement des bourses avait effectivement démarré fin décembre 2019 avant de prendre fin début janvier. Les étudiants revendiquent donc le paiement de la dernière partie de la première vague et la deuxième vague. Rappelons que l’année dernière, menacés d’expulsion de l’ université de Cocody, 5 000 étudiants, réunis au sein du « collectif des non-inscrits » avaient organisé une marche blanche le lundi 17 juin 2019 pour attirer l’attention du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique sur leur situation.
Ils ont récidivé un mois plus tard, notamment le 15 juillet. L’administration soutenait que ces étudiants n’avaient pu s’inscrire dans le délai prescrit en ce qui concerne l’année académique 2017-2018. Aux dernières nouvelles, les autorités compétentes se seraient penchées sur le dossier et une solution aurait été trouvée.