L’houphouëtisme est un grand mal pour la Côte d’Ivoire. C’est du moins ce que pense Benjamin Tehe, délégué à l’implantation Allemagne et Autriche au sein de LIDER (Liberté et démocratie pour la République), parti politique fondé par Mamadou Koulibaly. Il s’est exprimé à travers une interview réalisée par son service de communication.
L’houphouëtisme, un danger pour les Ivoiriens ?: Benjamin Tehe répond
Benjamin Tehe est connu pour être très critique envers le régime d’Alassane Ouattara. Le délégué à l’implantation Allemagne et Autriche au sein de LIDER ne manque aucune occasion pour tirer à boulets rouges sur le régime du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP). Cela a été le cas lors d’une interview qu’il a accordée à son service de communication.
Pour ce proche de Mamadou Koulibaly, « la Côte d’Ivoire souffre d’un mal qu’on appelle « houphouëtisme » « . Il pense que la philosophie prônée par Alassane Ouattara et ses partisans du RHDP est « un mal dont souffrent les héritiers du premier président de ce pays ».
« Depuis le décès du premier président, nous ne savons pas ce qu’il a laissé en héritage à ces enfants politiques, mais ils ne font que s’entredéchirer et entrainent tous les Ivoiriens dans cette guerre. De 1993 à 2020, il est impossible de retrouver la quiétude à cause d’eux. Le comble dans cette histoire est la découverte d’un vaste réseau de fauteurs de trouble », a déploré Benjamin Tehe, qui demande aux héritiers de feu Félix Houphouët-Boigny d’arrêter de « jouer avec la vie des Ivoiriens ».
Au cours de son entretien, le délégué de LIDER a déclaré que la Côte d’Ivoire a urgemment besoin d’un fils digne pour construire l’État. Il soutient que les Ivoiriens ont besoin d’un « fils qui inspire confiance et qui ne va pas vendre les richesses du pays pour son intérêt ou celui de son clan, sa secte ou son parti politique ». Benjamin Tehe fait ici allusion à Mamadou Koulibaly qui est pour lui « l’homme idéal au-delà de toutes les considérations ».
À moins d’un an de la présidentielle du 31 octobre 2020, celui que l’on surnomme le « général Tehe » déplore que les partis politiques de l’opposition soient « menacés, intimidés, emprisonnés, infiltrés, divisés et déstabilisés judiciairement ». Il a demandé à l’actuel pouvoir « d’ouvrir le débat des idées et d’éviter de tomber dans les pratiques qui n’honorent pas la Côte d’Ivoire ».