Après plusieurs tractations, Djibrill Bassolé a finalement été évacué, fin janvier, en France pour y recevoir des soins appropriés. Cette évacuation sanitaire de l’ancien chef de la diplomation burkinabè sous Blaise Compaoré a été possible grâce en partie à l’intervention du ministre ivoirien Hamed Bakayoko
Djibrill Bassolé évacué à l’hôpital Foch de Suresnes
28 janvier 2020, Djibrill Bassolé s’est envolé pour la France pour une prise en charge sanitaire à cause d’un cancer du péritoine qui le ronge depuis belle lurette. Condamné à 15 ans d’emprisonnement ferme dans l’affaire du putsch manqué contre les autorités de la transition, l’ancien ministre des Affaires étrangères burkinabè avait maille à partir avec les autorités de son pays.
Aussi, son évacuation demandée à maintes reprises par ses avocats et ses proches, butait sur une fin de non-recevoir de la justice militaire burkinabè, qui a préféré conduire le général Bassolé au Centre hospitalier universitaire de Tingandogo.
Me William Bourdon, l’un des avocats de Djibrill Bassolé, indique avoir adressé un courrier au Président Emmanuel Macron afin d’intervenir en faveur de l’évacuation de son client vers la France pour une prise en charge.
Si le locataire de l’Elysée a effectivement favorisé cette solution salutaire, une autre personnalité ouest-africaine, a également fait jouer ses bons offices pour convaincre les autorités burkinabè de laisser partir Djibrill Yipènè Bassolé. Il s’agit du ministre d’Etat, ministre de la Défense de Côte d’Ivoire, Hamed Bakayoko.
A en croire Jeune Afrique, ce très proche collaborateur du Président Alassane Ouattara a intercédé auprès du locataire de Kosyam, palais présidentiel du Faso, pour que le leader du parti Nouvelle alliance du Faso, ne meurt pas par faute de soins appropriés.
Et depuis le 29 janvier, le compagnon de l’ancien Président burkinabè Blaise Compaoré a été admis à l’hôpital Foch de Suresnes, non loin de Paris, où il a immédiatement été pris en charge.