Le second procès en appel de Jacques Mangoua, vice président du PDCI-RDA et président du Conseil régional du Gbêkê, aura lieu le mardi 25 février prochain au tribunal de Bouaké.
Demande de mise en liberté provisoire de Jacques Mangoua: Une seconde audience en appel s’ouvre le 25 février prochain
Jacques Mangoua, récemment condamné à cinq ans d’emprisonnement ferme pour «détention illégale de munitions d’armes de guerre », comparaîtra à nouveau mardi 25 février 2020, devant un juge du tribunal de Bouaké.
Soit environ un mois après la dernière audience qui a vu le rejet de la demande de liberté provisoire introduite par les avocats de l’ex-magnat du cacao, le 28 janvier 2020.
La chambre avait évoqué le risque de « fuite » de l’accusé ou de « subordination de témoin » pour rejeter cette demande.
«L’argument de la cour, c’est que le procès va revenir bientôt pour être statué sur le fond. Et donc qu’il convient de le maintenir en détention pour deux choses. Pour qu’il ne s’échappe pas de la Côte d’Ivoire. Ensuite, qu’il évite la subordination éventuelle de témoins, la déperdition de preuves», avait expliqué Me Adjé Luc, son avocat.
Jacques Mangoua a écopé d’une peine d’emprisonnement ferme de 5 ans et de 5 millions d’amende. Sa condamnation a fait suite à son implication dans une rocambolesque affaire de découverte de minutions d’armes de guerre à son domicile villageois de N’guessankro, une localité située dans le département de Béoumi.
En réaction à cette condamnation, son parti, le PDCI, avait dénoncé un jugement « inique et abscons » qui s’est déroulé dans une procédure « d’une rare rapidité, défiant le bon sens ». Jacques Magoua est incarcéré à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA).