Stéphane Kipré est très remonté contre Alassane Ouattara et son gouvernement. Le président de l’Union des nouvelles générations (UNG) reproche aux autorités ivoiriennes de mener la vie dure aux populations de Côte d’Ivoire désireuses d’obtenir la carte nationale d’identité (CNI). Dans une publication sur son compte Twitter, ce pro-Gbagbo s’insurge contre les démarches à respecter pour obtenir cette pièce administrative. Suite à cette sortie, le gendre de l’ex-président ivoirien, Laurent Gbagbo, a été pris à partie par des internautes.
Stéphane Kipré en colère contre Ouattara et son gouvernement, les raisons
C’est le lundi 17 février 2020 que Sidiki Diakité a lancé l’opération d’enrôlement des Ivoiriens pour l’établissement des cartes nationales d’identité (CNI). Le ministre en charge de l’Administration du territoire et de la Décentralisation a partagé son optimisme quant au bon déroulement de l’opération. A l’instar d’autres Ivoiriens, Stéphane Kipré ne partage pas l’optimisme de l’ancien préfet du district d’Abidjan. Le chef de file du parti politique Union des nouvelles générations (UNG) a ouvertement attaqué Alassane Ouattara sur ce sujet. « Si au prix de départ, on ajoute le coût du transport pour les centres d’enrôlement très éloignés. Si on additionne les journées de travail qu’il faudra sacrifier pour faire le rang, nous avons la carte d’identité la plus chère de la s/région et peut-être du continent. Stop ! « , a déclaré Stéphane Kipré sur son compte Twitter le mercredi 19 février 2020.
La critique de l’homme politique ivoirien, en exil depuis la chute du régime de Laurent Gbagbo, n’est pas du gout de plusieurs internautes, qui n’ont pas manqué de lui fait savoir leur mécontentement. « Combien a coûté ton passeport avec les courses y afférentes. Évitons de pousser les gens à commettre l’irréparable », a commenté un internaute. Puis un autre de lancer : « Rapporté à la période de validité, cela revient moins cher qu’une attestation d’identité (3500 vs 5000/10ans. De grâce, incitez vos militants à aller se faire enrôler. »
On peut le dire la question de la carte d’identité nationale divise les politiciens, mais également les populations ivoiriennes.