Un bébé de 21 mois, enlevé dans la commune d’ Abobo, a été retrouvé à plusieurs kilomètres de la capitale ivoirienne, notamment dans la ville de Mankono (nord-ouest de la Côte d’Ivoire). La gamine a été remise à ses parents par les agents de la police de ladite ville. L’information a été relayée par l’Agence ivoirienne de presse (AIP).
Comment le bébé enlevé à Abobo s’est retrouvé à Mankono
K. Nakondja vient d’être interpelé par la police pour un enlèvement portant sur un bébé de 21 mois. Comment en est-on arrivé là ? La jeune dame, qui avait donné naissance à une fille il y a quatre mois, prend une décision surprenante. En effet, après avoir supporté les douleurs de l’enfantement et mis au monde un enfant, elle décide quatre mois plus tard de se débarrasser du nouveau-né.
Aussi curieux que cela puisse paraitre, la nommée Nakondja accomplit son désir. La scène se déroule à Abobo, une commune d’Abidjan. La mère indigne vivant au quartier Plaque mène désormais une nouvelle vie. Elle se sent surement heureuse d’avoir pu se départir d’un enfant auquel elle a donné le souffle de vie. Originaire de Tomono, une localité de la ville de Mankono, K. Nakondja décide de retourner auprès de ses parents.
Cependant, comme le précise notre source, la demoiselle se rend compte qu’elle ne peut débarquer dans son village sans son enfant. Courant février 2020, déterminée à retrouver sa famille, elle se résout à enlever un bébé qu’elle présentera aux siens comme étant son enfant. Jeudi 20 février 2020, elle enlève un bébé de 21 mois au quartier Anyama derrière-rails, à Abobo.
Une fois sa sale besogne accomplie, Nakondja prend la direction de Mankono. Fort heureusement, les recherches entamées par la police permettent de mettre la main sur la ravisseuse. Aux mains des policiers, Nakondja a reconnu avoir enlevé la gamine pour faire croire à ses parents qu’il s’agissait de sa fille.
La gamine de 21 mois a été remise à sa génitrice. Quant à K. Nakondja, elle ira répondre de ses actes devant le parquet de Séguéla. Il faut noter que les cas d’enlèvement d’enfants sont récurrents ces dernières en Côte d’Ivoire.