La nouvelle convergence citoyenne (NCC), parti d’opposition, a réagi au report du débat télévisé prévu dans la soirée du mercredi 4 mars 2020 entre le représentant du PDCI-RDA, Maurice Kakou Guikahué, et Adama Bictogo, représentant le RHDP.
Après le report du face-à-face Guikahué-Bictogo : voici la réaction de la NCC
Guikahué et Bictogo devraient, à l’occasion, débattre sur le thème: « Renouvellement de la Carte Nationale d’Identité (CNI): entre polémiques, nécessité et difficultés ». Mais ce rendez-vous tant attendu a été reporté in-extrémis en raison, selon la RTI, des contraintes liées à la qualité des personnalités invitées à débattre ainsi que de l’importance du thème choisi.
«Nous félicitons la RTI d’avoir épargné aux Ivoiriens, une honte de trop. Nous profitons de l’occasion pour lancer un appel aux institutions diplomatiques et financières internationales à ne point se rendre complices de nos gouvernements », a réagi le citoyen Koffi Simon, directeur de cabinet du président Noba Thomas.
Pour ce cadre de la NCC, de réelles zones d’ombre persistent dans les explications fournies par la Banque mondiale concernant l’affaire des 30 milliards FCFA qui auraient été octroyés pour le financement de l’opération de délivrance en cours des cartes nationales d’identité. A cela, s’ajoute le silence troublant du gouvernement qui a été incapable d’apporter un cinglant démenti aux allégations du secrétaire exécutif du PDCI-RDA.
Selon Koffi Simon, organiser un tel débat entre pouvoir et opposition aurait contribué à jeter le discrédit sur la Côte d’Ivoire déjà éclaboussée par le procès de l’ancien président Laurent Gbagbo à la CPI où, après le passage de 82 témoins à charge, les juges de la chambre de première instance, n’ont eu aucun mal à prononcer l’acquittement des deux Ivoiriens avant même que le procès n’arrive à son terme.
«Il faut que nos devanciers sachent que la Côte d’Ivoire d’avant ou après les indépendances est différente de celle d’aujourd’hui », a-t-il argué. Le directeur de cabinet du président Thomas Noba a également évoqué le cautionnement fixé à 50 millions pour la candidature à l’élection présidentielle. Il a, à cet effet, annoncé le lancement de l’opération « Je donne 500 fr pour le renouvellement politique dans mon pays ». Le comité d’organisation sera installé d’ici à la fin mars.