Le collectif des avocats de Jacques Mangoua, a réagi via un communiqué dont copie nous est parvenue, à la liberté provisoire accordée, mardi 31 mars 2020, à leur client, suite à une requête introduite auprès de la Cour d’appel de Bouaké.
Me Adje Luc et ses collaborateurs se réjouissent de la libération de Jacques Mangoua, leur client
En réponse à une demande de mise en liberté provisoire dont elle a été saisie la semaine dernière, la Cour d’Appel de Bouaké a ordonné, mardi 31 mars 2020, la mise en liberté provisoire du Vice-président du PDCI-RDA, Jacques Mangoua.
Une décision que salue Me Adje Luc et ses collaborateurs membres de l’équipe de défense du président du Conseil régional du Gbêkê.
« Nous voudrions profiter de cette occasion pour saluer cette décision qui est conforme à la présomption d’innocence et à l’état de ce dossier. Les juges qui l’ont rendue peuvent en être fiers », a réagi Me Adje Kakou Luc.
Le vice-président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire avait été condamné à 5 ans d’emprisonnement ferme pour détention illégale de munitions d’armes de guerre.
Le colis suspect avait été découvert en septembre 2019 à son domicile villageois de N’guessankro, département de Béoumi. Malgré le plaidoyer de ses avocats, le procureur Brahima Bamba a fait un rapprochement entre les objets retrouvés et les affrontements inter-ethniques qui ont eu lieu à Béoumi au mois de mai 2019.
Selon ses avocats, la procédure, en dépit de la liberté provisoire accordée à M. Mangoua, suit son cours. «La procédure au fond suit son cours. Nous osons espérer qu’à son issue, il n’y ait qu’une seule partie victorieuse : la vérité judiciaire », a déclaré Me Adje Kakou Luc.
Bien avant les avocats, Henri Konan Bédié a, au nom du PDCI-RDA, réitéré son soutien au président du Conseil régional du Gbêkê.