Alors que la controverse bat son plein entre les chercheurs à propos de l’origine du nouveau coronavirus, Koffi Olomidé vient de donner une autre piste. Pour l’artiste, cette pandémie est la conséquence de la colère de Dieu contre l’humanité.
Koffi Olomidé donne les causes spirituelles du Coronavirus
Dans un nouveau single intitulé « Mâle dominant », Koffi Olomidé a passé en revue les causes spirituelles de cette pandémie à coronavirus, qui est en train de décimer l’humanité. Dans une Rumba mélodieuse, dont lui seul a le secret, le grand Mopao fait remarquer que « le chien qui crève n’a pas de funérailles. »
Même si « dans le papyrus, c’était écrit qu’un jour, il fallait mourir », l’artiste précise toutefois que cela ne devrait pas être « comme des cochons, des brebis galeuses ou des souris. » Et pourtant, « aujourd’hui, l’homme est enterré au feu de paille. L’assassin de l’homme s’appelle coronavirus. Même la sorcellerie ne peut pas l’éradiquer. » Car, ajoute-t-il : « Il n’y a pas d’antidote de ce virus qui nous décime. L’humanité pleure, se complait, désespère, pas de vaccin. »
Pour Koffi Olomidé, il convient de faire « l’inventaire de tous nos péchés. Notre attachement à nos biens matériels. Cupidité, égoïsme, hypocrisie et orgueil. Le péché de nous réjouir des malheurs de notre voisin. Dieu n’aime pas la haine, la vanité et le mensonge. » « Pour nos péchés, quel est le prix qu’il va falloir payer ? » s’interroge-t-il. Avant d’arriver à la conclusion suivante : « La colère de Dieu en forme de virus sous tous les cieux. »
Pour certains chercheurs, il s’agit d’un virus hérité du pangolin. Le Prix Nobel de la Médecine 2008, Pr Luc Montagnier parle d’un virus qui provient d’un laboratoire chinois. Mais pour Olomidé, « Dieu n’est pas content, Dieu est mécontent. Dieu est en colère. Trop de péchés sur terre. Depuis la nuit des temps et des années, Dieu ne faisait que nous observer. »
Cependant, pour nous en sortir, l’artiste congolais préconise le confinement et les mesures d’hygiène. Avant de clore sa chanson par ce conseil : « Le virus est méchant, barbare et vorace. Pour nous en sortir, ne sortons pas. Soyons solidaires après cette pandémie. »