Réagissant à l’actualité socio-politique ivoirienne, dimanche 3 mai 2020, Jean Bonin, proche de Pascal Affi N’guessan, président statutaire du Front populaire ivoirien (FPI), a livré son opinion sur l’accord politique signé récemment entre le FPI de Gbagbo et le PDCI-RDA.
L’accord politique signé entre le PDCI et le FPI est « illégal », selon le camp Affi N’guessan
Jeudi 30 avril 2020, au siège du PDCI-RDA, le Front populaire ivoirien de Laurent Gbagbo et le parti d’Henri Konan Bédié, procédaient à la signature d’un accord cadre de collaboration relatif au processus de réconciliation nationale en Côte d’Ivoire.
Dans la déclaration lue en présence de Maurice Kakou Guikahué et du Dr Assoa Adou, respectivement secrétaire exécutif en chef du parti septuagénaire et secrétaire du FPI, les deux grands partis ont pris « l’engagement commun à oeuvrer de concert pour le retour de la paix, de la réconciliation (…) et à rendre transparent le processus électoral ».
Interrogé par un internaute au sujet de cet accord, le juriste Jean Bonin n’a pas eu la langue de bois. Cet accord qu’il qualifie d’illégal, n’engage pas le FPI.
«C’est un acte illégal qui n’engage pas le FPI car Assoa Adou n’a pas compétence pour signer au nom du FPI », a-t-il répondu, déduisant que le PDCI-RDA s’est fait « enfariner » par la dissidence du FPI.
Le parti fondé par Laurent Gbagbo, faut-il le rappeler, est frappé par une crise de leadership qui dure depuis bientôt 6 ans. Pascal Affi N’ guessan qui détient jusqu’à ce jour la légalité, multiplie les actions en vue de l’unité du parti dans la perspective de l’élection présidentielle de 2020.
Sur le sujet, M. Bonin a relevé que la réunification des deux blocs, est en passe d’être une réalité. « La dynamique est la même et rien ne nous y détournera, surtout pas les derniers soubresauts qu’on peut voir ça et là », a indiqué le secrétaire général adjoint du FPI.