À cinq mois de l’élection présidentielle, Alassane Ouattara envisageait de procéder à un réaménagement au sein du gouvernement. Mais l’évacuation de son Premier ministre en France pour raison de santé a tout chamboulé dans les plans du président ivoirien, apprend-on d’Africa Intelligence.
Alassane Ouattara, dans la dernière ligne droite de la présidentielle
Alassane Ouattara a déclaré, devant le Congrès à Yamoussoukro, sa volonté de ne pas se porter candidat à la prochaine élection présidentielle. Le Chef de l’État a confirmé cette volonté en désignant, lors du Conseil politique du RHDP unifié, Amadou Gon Coulibaly, comme son dauphin.
Aussi, le parti présidentiel s’activait-il alors pour conserver le pouvoir d’État à l’issue du prochain scrutin. Cependant, le cheval sur lequel les houphouëtistes misent, a été victime d’un malaise cardiaque et a été évacué de ce fait dans un hôpital parisien.
Et pourtant, Alassane Ouattara envisageait d’effectuer un réaménagement au sein du gouvernement ivoirien. Ally Coulibaly et Raymonde Goudou assurent en effet respectivement l’intérim du ministre des Affaires étrangères et de celui de la Culture et de la Francophonie.
Il était donc question pour le chef de l’État de mettre fin à cet intérim. Ally Coulibaly, ministre de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’Extérieur, devrait être confirmé à la tête de la diplomatie ivoirienne après la démission de Marcel Amon-Tanoh.
Notons qu’Amadou Gon Coulibaly sera absent de la Côte d’Ivoire pour au moins une semaine. Son intérim à la primature ivoirienne est assuré par le ministre d’État, ministre de la Défense, Hamed Bakayoko. Avec l’absence de son Premier ministre, l’agenda politique d’Alassane Ouattara se trouve ainsi chamboulé.