Albert Mabri Toikeusse n’est plus le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique de la Côte d’Ivoire. Le président de l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI) a été évincé du gouvernement, a-t-on appris le mercredi 13 mai 2020. Cependant, le désormais ex-ministre estime que des propos lui ont été prêtés par des médias en ligne. Il a tenu à faire des précisions dans ce sens.
Mabri Toikeusse: « Je me suis imposé un devoir de réserve »
Alassane Ouattara vient une fois encore de virer Albert Mabri Toikeusse du gouvernement. En effet, en novembre 2016, le chef de file de l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire, alors ministre des Affaires étrangères, avait été chassé de l’équipe gouvernementale, tout comme Gnamien Konan, le ministre du Logement de l’époque.
Au sein du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), les deux hommes ont jugé que leurs partis politiques respectifs étaient lésés dans le choix des candidats pour les législatives.
Ils ont donc mis en scelle des candidats malgré l’injonction du chef de l’Etat. Le résultat ne s’est pas fait attendre : Mabri Toikeusse et Gnamien Konan (UPCI) ont été tout simplement remerciés par Alassane Ouattara.
Quelques mois plus tard, Mabri Toikeusse est rappelé au gouvernement en tant que ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Après avoir assuré cette fonction pendant près de deux ans, l’homme, qui est clairement opposé à la candidature d’Amadou Gon à la présidentielle d’octobre 2020, est limogé par Alassane Ouattara. Cependant, le patron de l’UDPCI estime que des propos lui sont attribués sur la toile.
« Suite à la formation du nouveau gouvernement, je me suis imposé un devoir de réserve. Il m’a cependant été donné de constater dans la presse en ligne des propos qui me sont attribués. J’apporte un démenti formel à ces allégations et invite les médias à faire preuve de professionnalisme », a déclaré Mabri Toikeusse sur son compte Twitter.