Ange Kessi est très remonté après le viol d’une jeune fille au camp commando de Koumassi par un gendarme. L’auteur de cet acte a été mis aux arrêts et conduit devant le commissaire du gouvernement.
Koumassi, Ange Kessi fait arrêter un gendarme violeur
Tout est parti d’une information diffusée sur la toile, selon laquelle une jeune fille a été violée au camp commando de Koumassi. La nouvelle a fait grand bruit avant de parvenir aux oreilles d’Ange Kessi, le commissaire du gouvernement. Il se raconte que l’acte a été accompli par un maréchal de logis (MDL) répondant aux initiales K.F. Le contre-amiral, sans perdre de temps, ordonne que le dossier d’enquête lui soit transmis sans délai.
« A la lecture de la procédure, le chef du parquet militaire a requis les enquêteurs d’arrêter et de conduire le MDL K.F à son parquet où il a été entendu puis déféré à la Maison d’arrêt militaire d’Abidjan (MAMA) », renseigne le Tribunal militaire d’Abidjan.
Ange Kessi a profité pour encourager la population ivoirienne à porter plainte là où il faut, notamment à la gendarmerie et à la police. Pour lui, « c’est la seule voie pour que les juridictions compétentes, qualifiées puissent donner suite à leurs plaintes ». Cependant, le commissaire du gouvernement a reconnu que même si les enquêteurs « font bien leur travail », ceux-ci sont souvent débordés. Le procureur militaire a soutenu qu’ils ne s’asseyent pas sur les dossiers ou ne les négligent pas « comme on pourrait être emmené à le croire ».
Rappelant que la Côte d’Ivoire est un pays de droit, le Tribunal militaire d’Abidjan a fait savoir que si les citoyens ont l’impression qu’une enquête menée contre un policier, un gendarme ou un militaire tarde à aboutir, ceux-ci peuvent se rendre dans ses locaux où le commissaire du gouvernement et ses collaborateurs sont à leur disposition. « Que vous soyez victimes ou dénonciateurs, nous veillons à ce qu’aucun crime ni délit ne reste impuni a dit », a recommandé Ange Kessi.