Simone Gbagbo suit de près le processus électoral en Côte d’Ivoire. L’ancienne Première dame ivoirienne a récemment adressé un message aux nouveaux majeurs. Vice-présidente du Front populaire ivoirien (FPI), l’ex-députée d’Abobo les a invités à ne pas se tenir à l’écart de la présidentielle du 31 octobre 2020.
Présidentielle : Ce que Simone Gbagbo attend des nouveaux majeurs
Dans un message publié sur sa page Facebook, Simone Gbagbo a tenu un langage franc envers les nouveaux majeurs de Côte d’Ivoire. « Je veux dire particulièrement aux jeunes qu’il n’est pas normal qu’ils soient si sous-représentés sur la liste électorale alors qu’il est établi que la population ivoirienne est majoritairement jeune », a déclaré l’ex-Première dame.
La vice-présidente du Front populaire ivoirien a rappelé qu’en 2016, la population de 18 à 35 ans représentait 29 % des personnes inscrites sur la liste électorale, avant de préciser que « ce pourcentage baisse drastiquement pour ne représenter que 3,9 %, lorsqu’on s’intéresse à la tranche d’âge 18 à 24 ans ; moins de 250 000 personnes ayant entre 18 à 24 ans, sur une liste électorale comptant plus de 6 590 000 électeurs ! ».
Simone Gbagbo n’a pas manqué de faire savoir aux nouveaux majeurs que l’élection présidentielle d’octobre 2020 les concerne particulièrement. Aussi, ils doivent mettre fin à leur « quasi totale inexistence sur la liste électorale », car pour elle, il est inconcevable que ces jeunes, qui représentent « une force positive pour le changement social transformateur » s’écartent eux-mêmes des processus politiques officiels. Convaincue que l’engagement politique des jeunes est susceptible d’inverser les trajectoires politiques, l’épouse de Laurent Gbagbo précise qu’ils ont une responsabilité politique à assumer. « Vous devez en prendre conscience », a-t-elle affirmé.
Contrairement à 2015, le FPI a décidé de prendre part à la bataille électorale de 2020. Seulement, le parti à la rose est toujours en proie à la division. Pascal Affi N’guessan soutient qu’il détient la légitimité pour diriger les frontistes quand les GOR (Gbagbo ou rien) l’accusent d’avoir trahi Laurent Gbagbo. À quelques mois de la présidentielle, on ne connait pas encore l’identité du candidat du Front populaire ivoirien.