Le Directeur Exécutif du RHDP, Adama Bictogo, était l’invité, dimanche 19 juillet 2020, du Magazine « Et si vous me disiez la vérité » sur TV5. Il a, à l’occasion, évoqué les départs du vice-président Duncan et des ministres Albert Mabri Toikeusse et Amon Tanoh, du parti fondé par Alassane Ouattara.
Adama Bictogo (RHDP): « Duncan, Mabri et Amon Tanoh avaient des agendas cachés »
Le RHDP se porte bien, et les départs de certains cadres, enregistrés ces derniers jours, n’influencent en rien la notoriété du parti sur l’échiquier politique national. C’est en somme le message véhiculé par l’ancien ministre ivoirien de l’intégration africaine, Adama Bictogo, dans le magazine « Et si vous me disiez la vérité », diffusé sur Tv5 Monde, ce dimanche 19 juillet 2020.
Le directeur exécutif du RHDP, minimise en effet les départs du Vice-président Daniel Kablan Duncan et des ministres Albert Mabri Toikeusse et Marcel Amon Tanoh. « Le parti n’a pas connu de division. Il y a eu quelques singularités. Quelques départs de personnalités qui, en réalité, n’influencent pas le RHDP», rassure le député d’Agboville
Selon Adama Bictogo, Amon Tanoh, Daniel Kablan Duncan et Marcel Amon Tanoh, sont certes des hommes de valeur mais qui, à la vérité, ne représentent pas grand chose politiquement.
« Ce sont certes des personnalités au plan institutionnel mais ils n’avaient aucune influence politique. Leurs départs n’ont donc créé aucune saignée, et donc n’ont aucunement remis en cause les fondamentaux du RHDP», a-t-il laissé entendre.
« Mabri Toikeusse est lui un élu, oui mais qui a toujours été un élu qui représente 1% de l’électorat », a-t-il poursuivi. Pour lui donc, les départs enregistrés de ces cadres du RHDP, ne veulent pas dire qu’il existe une quelconque crise au sein de la famille des houphouëtistes.
« Il n’y avait que des gens avec des ambitions et qui n’ont pas accepté que le choix de la majorité soit porté sur la personne d’Amadou Gon Coulibaly », explique-t-il.
« Ils avaient des agendas cachés (…) Ils ont donc décidé de s’en aller parce qu’à la vérité, ils n’avaient aucune assise dans le parti. Et le seul choix qui leur restait, devant leur incapacité à s’exprimer, c’était de s’en aller », a-t-il lâché Adama Bictogo.