A la surprise générale, des arbitres opposés à la décision de leur amicale, ont apporté ce lundi leur soutien à Didier Drogba. Dans le camp de l’ancienne star des Éléphants, on a accueilli ce soutien avec joie et optimisme.
Le camp Didier Drogba en joie
Muet depuis plusieurs jours, le camp de Didier Drogba, candidat déclaré à la présidence de la Fédération ivoirienne de football (FIF), est sorti de sa réserve ce lundi.
C’est Eugène Diomandé, président du Séwé sports de San Pedro et coordinateur de la campagne de l’ancien buteur des Éléphants, qui s’est prononcé sur la décision d’un groupe d’arbitres de parrainer Didier Drogba. C’est sur Facebook que celui qu’on surnomme le magicien, s’est exprimé.
« Je remercie tous ceux qui ont cru et continuent de croire en nous, malgré les campagnes d’intoxication diverses. Je le répète, Didier aura tous ses parrainages, en dépit des manigances et se présentera à l’élection du 5 septembre 2020.
Pour ne rien vous cacher, le score enregistré aujourd’hui dans des conditions incontestables de démocratie et de transparence, préfigure ce qui va se passer le 5 septembre prochain, à savoir: une victoire écrasante de DD national », a déclaré ce proche de Didier Drogba.
Pour Eugène Diomandé, la victoire est possible car l’ancien joueur de Chelsea est « l’homme de la dernière minute ». «L’histoire se répétera à la FIF », a ajouté Eugène Diomandé.
Didier Drogba peut-il se contenter de ce soutien ?
La quête d’un parrainage pour la validation de sa candidature est-elle enfin terminée pour Didier Drogba ? Dificile de le penser. Car, en dépit de l’optimisme affiché, le camp du candidat déclaré sait qu’il sera difficile de faire accepter cette décision par la Commission Électorale de la FIF.
Ce, d’autant plus que l’AMAFCI, amicale des arbitres, seule structure reconnue comme interlocuteur en tant que groupement d’intérêt, s’est déjà prononcée en faveur du candidat Sory Diabaté.
Didier Drogba, s’il compte adjoindre le parrainage de ce jour à ses dossiers de candidature, pourrait voir la commission les rejeter purement et simplement. La bataille pour la FIF se poursuit donc.
