L’élection à la présidence de la FIF a pris la semaine dernière un tournant décisif avec le dépôt des candidatures des trois principaux candidats que sont Didier Drogba, Idriss Diallo et Sory Diabaté. Place désormais au travail de la Commission électorale.
Les 3 candidats attendent d’être qualifiés par la CEI de la FIF
Entre jeudi et samedi, Sory Diabaté, Idriss Diallo et Didier Drogba ont officiellement fait acte de candidature pour la présidence de la Fédération ivoirienne de football (FIF). Les trois hommes ont déposé leurs dossiers devant la Commission électorale indépendante installée pour ce scrutin.
Désormais, les regards sont tournés vers cet organe présidée par l’ancien ministre des Sports, René Diby. C’est lui qui doit rendre officielles les intentions de candidature à la présidence de la FIF en les validant.
Pour cela, la Commission dispose de 5 jours à compter de la date limite du dépôt des candidatures pour éplucher les différents dossiers. La Commission devra ensuite communiquer les résultats de ces travaux dans un délai de deux jours après ces 5 jours aux différents candidats.
Passée cette étape, les prétendants à la présidence de la FIF qui en sentiront le besoin disposeront de 4 jours pour contester les conclusions de la Commission électorale devant la commission de recours. Cette dernière de son côté dispose de 5 jours pour se prononcer sur les probables litiges.
Mission difficile pour la CEI de la FIF
La balle est donc désormais dans le camp de René Diby et ses pairs de la CEI de la FIF. Au regard des passions autour de ce scrutin et de la composition des différents dossiers de candidatures, on peut dire que les membres de cette équipe n’auront guère la tâche facile.
De fait, ils devront dans un premier temps se prononcer sur la question des parrainages multiples donnés par un même club. Si aucun texte de la FIF n’est clair sur la question, la présence de l’Asi d’Abengourou, du Sporting Club de Gagnoa notamment sur plus d’une liste va certainement constituer un problème.
Autre problème à trancher pour cette élection à la FIF, la question des dissidences. De fait, l’AMAFCI légalement reconnue a décidé de parrainer Sory Diabaté quand un autre groupe s’estimant aussi légitime, a choisi de d’associer à Didier Drogba.
Le cas de l’Africa Sports d’Abidjan où Bahi Antoine et Alexis Vagba ont attribué chacun deux parrainages à deux candidats différents, devra aussi être tranché. Didier Drogba, Sory Diabaté et Idriss Diallo sont donc suspendus aux lèvres du président de la Commission électorale.