Suite au décès d’un individu au campus de Daloa, à la suite de violences, la FESCI (Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire) a tenu à faire des précisions. Saint Clair Alla, le secrétaire général de ladite organisation, a décliné toute responsabilité.
La FESCI décline toute responsabilité dans les violences de Daloa
Des violences survenues au camp de Daloa (centre-ouest de la Côte d’Ivoire) ont fait un mort. Devant ce drame, la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire n’a pas mis de temps pour réagir. Dans un communiqué dont copie nous est parvenue, Alla Saint Clair, le secrétaire général de la FESCI, a fait savoir que son mandat « est placé sous le sceau de « zéro violence en milieu scolaire et universitaire pour la promotion de l’excellence ». Pour lui, cela répond à un souci de « répondre à l’impérieuse nécessité de pacifier totalement les rapports entre l’ensemble des acteurs du système éducatif ivoirien afin de créer les conditions d’une vie scolaire et universitaire paisible propice à la promotion de l’excellence ».
Le général Makélélé rappelle, par ailleurs, que son syndicat a organisé un colloque international sur la non-violence en milieu scolaire et universitaire du 12 au 13 septembre 2019; des conférences organisées en partenariat avec des organisations telles que l’IYF pour le changement de mentalité.
Alla Saint Clair n’oublie pas de mentionner les séances de formation syndicale en l’endroit de ses camarades et l’exclusion systématique de tous les membres de la FESCI qui se sont rendus coupables d’actes de violence de quelque nature. Fort de tout ceci, le premier responsable de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire voudrait rassurer les Ivoiriens que les violences constatées à Daloa ne sont pas imputables à la FESCI.
« La Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire décline toute responsabilité dans les actes ignobles de violence qui ont provoqué une perte en vie humaine à Daloa », mais aussi « condamne avec la dernière énergie lesdits actes et s’incline devant la dépouille mortelle », peut-on lire dans la note.