La CEDEAO (Communauté économique des États de l’Afrique del’Ouest) a livré un communiqué sur la situation sociopolitique qui prévaut actuellement en Côte d’Ivoire. L’organisation sous-régionale s’est prononcée en faveur d’un retour au dialogue entre les acteurs politiques du pays.
La CEDEAO se dit « préoccupée » par la vague de violence en Côte d’Ivoire
Dans un communiqué dont copie nous est parvenue lundi 24 août 2020, la CEDEAO a indiqué qu’elle « suit l’évolution de la situation sociopolitique en Côte d’Ivoire, dans la perspective de l’élection présidentielle prévue pour le 31 octobre ». La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest n’a pas manqué de faire savoir qu’elle est « vivement préoccupée par les évènements violents qui ont eu lieu depuis quelques jours et dont ceux qui se sont déroulés à Bonoua et à Divo dans la journée du 21 août 2020 », à l’issue desquels des morts ont été signalés. Tout en présentant ses condoléances aux familles des personnes décédées au cours de ces évènements, la CEDEAO a formulé des voeux de « rapide rétablissement aux blessés », non sans exprimer « sa solidarité aux autres victimes des violences ».
La CEDEAO poursuit en exhortant les « acteurs politiques ivoiriens à éviter les violences et à recourir au dialogue et aux voies de droit pour résoudre tous leurs différends ». La communauté « les invite à faire preuve de retenue en toutes circonstances et à demander à leurs partisans et sympathisants à faire de même, de manière à favoriser la création d’un environnement propice à une élection présidentielle apaisée et crédible », précise la note émanant de la Commission, qui « réitère son engagement à poursuivre son accompagnement et son soutien au peuple et au gouvernement ivoiriens face au défi qu’ils doivent relever le 31 octobre 2020 ».
Il faut noter qu’en Côte d’Ivoire, de vives manifestations ont éclaté dans plusieurs localités à l’annonce de la candidature d’Alassane Ouattara pour un 3e mandat. L’opposition ivoirienne, vent debout, soutient que le président ivoirien n’a pas le droit d’être candidat à la présidentielle du 31 octobre. Depuis, l’atmosphère est tendue dans le pays.